Bernard Morin possède deux maisons très différentes : un chalet dans les Laurentides qu'il occupe à temps partiel et un condo lavallois unique en son genre. Construit en 2013 à Nominingue, le chalet avec plafond cathédrale coûte quelque 3 000 $ d'électricité par année, soit environ 1 $ par pied carré. Le hic : « On n'y va que 13 fins de semaine par an et on le chauffe à 8 degrés [Celsius] quand nous ne sommes pas là », explique M. Morin, un débardeur qui travaille dans le port de Montréal.
À la demande de sa copine, en mai 2016, le couple a emménagé dans un 3 1/2 bâti par Construction Voyer, dans le lotissement Val des Ruisseaux, à Duvernay Est. Leur condo fait partie du premier sixplex solaire au pays dit « à consommation nette zéro d'énergie ». En fait, il s'agit de « maisons à énergie positive », car l'immeuble est doté de panneaux solaires photovoltaïques (PV) qui, en une année, produisent plus d'électricité que l'ensemble de l'énergie achetée chez Hydro-Québec par ses occupants.
Leur condo est hyper isolé (murs R-39 et toiture R-60), ultra étanche à l'air (moins d'un changement d'air à l'heure mesuré à une pression de 50 pascals), doté de fenêtres (R-5,6 total) au verre triple à faible émissivité, de pompes à chaleur pour chauffer l'air et l'eau, d'un récupérateur de chaleur des eaux grises, d'éclairage aux diodes électroluminescentes (DEL) et d'électroménagers certifiés ENERGY STAR. En moyenne, chaque unité ne devait requérir qu'environ 6 945 kilowattheures ou 395 $ d'électricité par année, selon une simulation sur le logiciel HOT2000 de Ressources naturelles Canada (RNCan). Soit moins que ce que devaient produire la centaine de capteurs PV (puissance totale : 37,2 kilowatts) installés sur la toiture et deux murs.
La norme en 2030
Si elles sont très rares aujourd'hui, ces maisons sont désormais faciles à construire de façon rentable – excluant le système solaire – avec nos connaissances et technologies existantes. Si bien qu'elles deviendraient même la norme en 2030, selon le Cadre pancanadien de lutte contre les changements climatiques et de croissance économique. Adopté en décembre 2016 par le gouvernement fédéral et la plupart des provinces et territoires, dont le Québec, c'est notre plan national pour contrer la crise du climat. Dans une optique de « croissance propre », il prévoit l'adoption, à partir de 2020, de codes de construction de plus en plus stricts.
Selon le Cadre pancanadien, en 2030 l'ensemble des provinces et des territoires adopteraient un code de construction « prêt à la consommation énergétique nette zéro ». Cela signifie que les maisons neuves ne nécessiteront alors que l'installation d'un système PV pour faire en sorte que leurs occupants achèteront moins d'énergie en une année que leurs capteurs solaires en produiront. La très conservatrice industrie de la construction résidentielle s'y prépare déjà : en mai dernier, l'Association canadienne des constructeurs d'habitations (CHBA) lançait un programme de certification reconnaissant les maisons « nettes zéro » ou « prêtes pour net zéro ».
Le fabricant de laine de verre Owens Corning y croit tellement qu'il a lancé l'initiative de démonstration Net Zero Energy avec divers partenaires, dont RNCan qui y a investi près de deux millions de dollars. Cinq entrepreneurs, dont Construction Voyer avec son sixplex, viennent de bâtir 26 de ces maisons dans quatre provinces. OC vient également de lancer son programme ConfortCertifié pour soutenir techniquement (simulation énergétique et test d'infiltrométrie réalisés par des évaluateurs indépendants) les entrepreneurs et consommateurs désirant construire des maisons consommant 25 % ou 50 % moins d'énergie en chauffage et en climatisation. Les premières sont calquées sur la norme Novoclimat 2.0 et les secondes sont prêtes pour la consommation nette zéro : tout comme le sixplex de Laval, leur enveloppe du bâtiment est modélisée avec le logiciel HOT2000 utilisé depuis le début des années 1980 par l'initiative fédérale des Maisons R-2000. Une dizaine de constructeurs québécois bâtissent déjà une quarantaine de maisons ConfortCertifié, selon Owens Corning.
Pour le moment, l'hydroélectricité à bas prix et à faible impact climatique freine l'essor de l'efficacité énergétique et des autres énergies vertes. Par contre, la politique énergétique québécoise 2016-2030 vise notamment à améliorer l'efficacité énergétique de l'ensemble de la province (industries, transports et autres sources incluses) de 15 %. Pour y arriver, en plus de verdir nos transports, il faudra suivre de près les expériences de pionniers comme Bernard Morin et ses voisins. La politique énergétique concerne aussi les habitations existantes, car en 2030 les bâtiments déjà construits aujourd'hui représenteront 75 % de l'ensemble des immeubles canadiens. Ce sont surtout eux qu'il faudra rendre plus économes en énergie et équiper de systèmes PV, en s'inspirant des bâtiments neufs performants.
L'avis d'Écohabitation
La plupart d'entre eux et plusieurs autres constructeurs de maisons à faible consommation sont affichés sur ecohabitation.com/ecoentrepreneur/trouver, indique Emmanuel Cosgrove, directeur de l'organisme Ecohabitation, dont une division compte parmi les partenaires du programme ConfortCertifié. Celui-ci salue l'initiative d'Owens Corning. « Ils n'ont pas grand chose à gagner parce qu'au lieu d'encourager la double ossature, les niveaux d'isolation [murs R-30 ou R-35] ne sont pas beaucoup plus élevés que le Code. Ils pensent au long terme, ce qui est rare pour le privé. »
Les avantages pour le consommateur, selon lui? « Concernant le portrait financier, on a démontré mille fois qu'il est ridicule de ne pas isoler à 1,5 ou même 2 fois les niveaux exigés par le Code, en tant que propriétaire occupant qui se fait construire. Le confort accru est un grand avantage sur lequel on insiste beaucoup. Le fait de réduire l'empreinte environnementale aussi, mais on tourne un peu en rond à parler d'efficacité énergétique. Quand une famille consomme 16 000 kilowattheures d'électricité par année au lieu de 30 000, c'est des pinottes en termes de réduction de gaz à effet de serre si c'est tout à l'électricité, parce qu'au Québec notre réseau hydroélectrique est plutôt propre. Ça devient très important quand on achète un véhicule électrique avec l'argent économisé sur la facture d'électricité. Mais le véhicule électrique, c'est un pansement sur la plaie. Seuls des investissements majeurs en transport en commun et en densification des zones déjà urbanisées vont "faire la différence". C'est seulement alors qu'on parlera d'un Québec à faible empreinte de carbone. »
L'option tarifaire Mesurage net bientôt modifiée?
Quelles leçons les propriétaires et le constructeur tirent-ils de ce sixplex net zéro? Bilan de la première année d'occupation : « Ce n'est pas vraiment net zéro, dit Bernard Morin, parce qu'on paie 4,64 cents par jour de redevance d'abonné d'Hydro-Québec. On n'a pas le choix parce qu'on est branchés sur le réseau! »
Pour bien comprendre, il faut lire les conditions de l'option tarifaire Mesurage net d'Hydro-Québec : l'on peut diriger les surplus d'énergie solaire non consommés sur le réseau (les maisons net zéro n'ont généralement pas de batteries pour stocker l'électricité) et en contrepartie la société d'État accorde des crédits sous forme de kilowattheures aux autoproducteurs inscrits à cette option tarifaire. Le hic est précisé dans la section tarifaire du site d'Hydro-Québec : « Votre banque de surplus est ramenée une première fois à zéro au début de la période de consommation commençant le ou après le 31 mars suivant votre adhésion. Par la suite, la remise à zéro s'effectue tous les 24 mois. Ainsi, sauf pour les premiers mois suivant votre adhésion, les crédits accumulés doivent être utilisés à l'intérieur d'une période de 24 mois. » Bref, comme Hydro n'achète pas les surplus, vous avez intérêt à consommer durant les mois moins ensoleillés les crédits accumulés en été, sinon vous les perdrez. Seule consolation, vous aurez fait un don à la société d'État!
Par ailleurs, les conditions d'autoproduction devraient bientôt changer. Le 31 juillet dernier, Hydro-Québec proposait à la Régie de l'énergie de nouvelles options qui « permettraient d'accorder à l'électricité injectée dans le réseau d'Hydro-Québec une valeur économique reflétant davantage le coût évité en énergie, incluant les pertes, soit 2,92 ¢/kWh en réseau intégré [au lieu de créditer chaque kWh injecté comme en ce moment] et pour celui de Schefferville (Option II). En réseaux autonomes (Option III), le montant accordé au client est calibré sur le coût évité du combustible, soit pour les réseaux alimentés à partir de centrales fonctionnant au mazout lourd, 17 ¢/kWh; au diesel léger, 33 ¢/kWh; et au diesel arctique, 47 ¢/kWh. » Mauvaise nouvelle donc pour la plupart des Québécois mais bonne nouvelle pour ceux du Nunavik, de la Haute-Mauricie, de la basse Côte-Nord, d'Anticostic et des Îles-de-la-Madeleine.
Bilan de l'autoproducteur
Bernard Morin s'en est bien tiré. En octobre dernier, il avait un surplus de 15 000 kWh solaires non consommé en banque car redirigé sur le réseau. « L'hiver a été clément et nous avons utilisé toute notre banque sauf pour 1 000 kWh que nous avons perdus parce que non consommés avant le 31 mars. Je trouve ça déplorable, les surplus devraient s'accumuler. C'est toujours à l'avantage d'Hydro-Québec. Être autoproducteur exige d'éviter de gaspiller l'électricité, dit-il. On est plus conscientisés à faire attention à notre consommation pour économiser nos banques de crédits. On a été raisonnables : on climatise à 24 °C, on chauffe à 22 °C. Si on part le lave-vaisselle, la laveuse et la sécheuse tous les jours, ce ne sera pas net zéro. C'est utilisateur-payeur... C'est winner, consommer moins d'électricité. Ça fait moins de profit pour Hydro-Québec et moins d'investissement pour le consommateur. »
M. Morin ajoute que son immeuble est très confortable et que Construction Voyer « est une bonne compagnie. Ils sont assez flexibles. Ils ont respecté nos demandes de réparations mineures, par exemple en déplaçant la descente de gouttière qui était à côté de la porte garage. Comme les panneaux solaires font fondre la neige, l'eau coulait régulièrement et le caoutchouc de la porte gelait. Nous avons aussi eu des œufs et des excréments d'oiseaux sur le toit (quand il pleut, la couverture se lave). Les pigeons se servaient des brackets [supports] des panneaux solaires comme perchoirs et faisaient des nids sous les panneaux. On a donc fait fermer les côtés. »
Seul problème à régler : l'immeuble ne compte que deux compteurs d'électricité, soit un par triplex. L'entrepreneur a installé des compteurs pour départager la consommation de chaque copropriétaire. « Leur comptable a monté un programme sur Excel où il entre les données de consommation et les montants qu'on devrait normalement consommer, mais il n'est pas à point. Il n'est pas supposé calculer les redevances d'abonné que tout le monde paie. Mon voisin a payé zéro mais il aurait dû payer 100 $ parce que la personne qui vit seule en bas consommait moins. Le constructeur l'a payé. Quand le programme va fonctionner, ça va être facile en entrant nos données aux deux mois. »
Bien que l'immeuble vaille 8 % plus cher qu'un immeuble standard, le surcoût fut absorbé par les commanditaires. « On n'a pas payé plus cher que les voisins sans nouvelles technologies. Comme c'est nouveau, pour l'évaluateur bancaire [avec ces technologies] ça ne vaut rien, on n'a pas de valeur ajoutée réelle. Il l'a évalué moins cher que ce que j'ai payé! Au moins, on ne paye pas plus de taxes municipales parce qu'elles sont basées sur le prix de payé. Ils font une évaluation de masse et il n'y a pas d'immeubles comparables » dans la région. J'ai acheté le concept pour la revente. Dans trois-quatre ans, on verra si ç'a valu la peine. »
Les défis du constructeur
Construire le premier sixplex à consommation nette zéro au Québec a posé quelques défis à l'entrepreneur Construction Voyer, un habitué des maisons Novoclimat. Voici les principaux, selon Jean-François Voyer, copropriétaire de l'entreprise.
Premier défi : faire approuver par Laval l'installation de panneaux solaires photovoltaïques produisant de l'électricité avec la lumière solaire. La Ville lui a accordé une dérogation à la règlementation municipale avec l'accord du Comité conseil d'urbanisme. « Un représentant de la Ville de Laval m'a dit qu'ils vont tenir compte des panneaux PV dans la refonte de leur règlementation. En ce moment, comme ils sont considérés comme des éléments mécaniques, ils ne doivent pas être visibles de la rue. C'est comme ça dans beaucoup de municipalités. Il serait plus pertinent de règlementer pour ne pas les considérer comme une thermopompe mais pour quasiment avoir la fierté d'en avoir. »
L'accord de la Ville a pris plusieurs mois, selon M. Voyer. « Ç'a pris beaucoup de temps et il y eu un malentendu. La Ville pensait qu'il y aurait des panneaux en façade, mais ceux qui posaient problème par rapport à la règlementation sont installés sur un mur de côté [en plus du pan de toiture donnant sur la cour arrière]. Ça n'a pas retardé le chantier, mais ça a impliqué beaucoup de démarches et d'attente. Finalement, ils les ont approuvés après la pose. »
Deuxième leçon : « La relation avec Hydro-Québec, en tant qu'autoproducteurs d'électricité, est nécessairement un très grand défi. Il est financièrement illogique de vouloir faire du net zéro pour toutes les maisons utilisant le gaz naturel comme source d'énergie pour chauffer en partie l'air ou l'eau et que vous retourniez plus d'électricité sur le réseau d'Hydro-Québec annuellement que vous en consommez annuellement. » En effet, l'électricité solaire sera alors encore moins avantageuse économiquement qu'elle l'est déjà.
« Partout ailleurs au Canada, les fournisseurs d'électricité rachètent les surplus à un meilleur prix qu'ils ne la vendent », déplore M. Voyer. Mais cette situation ne durera le temps que les autres provinces se débarrassent de leurs centrales thermiques (nucléaire, mazout, diésel, charbon) polluantes. En effet, la tendance est au modèle hydroquébécois, soit de créditer 1 kWh pour chaque kWh autoproduit dirigé sur son réseau.
L'entrepreneur voit néanmoins son expérience de façon positive. « Nous avons démontré qu'une maison a le potentiel de produire sa propre énergie. La question est à savoir comment financer les systèmes photovoltaïques. C'est de la grosse argent. Ce n'est pas évident car ça rend l'obtention d'un prêt hypothécaire encore plus difficile. »
La voie de l'avenir, selon les Voyer
Malgré la non-rentabilité du solaire photovoltaïque, Jean-François Voyer est plus enthousiaste à l'idée que le Code national du bâtiment impose les maisons prêtes pour le net zéro en 2030, quitte à ce que l'on pose son système solaire par la suite. « Bien que la demande ne se soit pas encore manifestée, rien ne nous empêche de construire de telles maisons, c'est la voie de l'avenir. » Aussi estime-t-il que l'organisme Écohabitation propose une « très bonne solution » en recommandant d'investir dans un véhicule électrique l'argent que ces maisons performantes permettent d'économiser en énergie. « C'est l'étape suivant l'efficacité énergétique. Novoclimat 2.0 permet de réduire la consommation d'énergie, l'autre étape c'est de la bonifier pour être prêt pour le net zéro. » Comme son sixplex, ces maisons répondent essentiellement aux exigences de la norme fédérale d'efficacité énergétique R-2000. « C'est plus élevé que Novoclimat, mais c'est pas de la science nucléaire. Suffit de mettre R-24 d'isolant dans les murs au lieu de R-20, trois pouces d'isolant rigide à l'extérieur et du vitrage triple. » Et le type de vitrage devra avoir des gains solaires plus élevés côté sud et être plus isolant sur les autres murs. « À partir du moment où on prend du verre triple, il y a une augmentation de coût (le cadre doit notamment pouvoir supporter les vitres, mais après avoir varié les types de vitrages, ça devient négligeable comme variation de prix. »
La relative facilité avec laquelle le sixplex de Laval fut construit a d'ailleurs convaincu l'entrepreneur de devenir membre du Groupe Sélect Novoclimat 2.0, c'est-à-dire que ces maisons sont désormais le produit standard de Construction Voyer. « Ça nous a aidés dans nos connaissances du point de vue de la faisabilité technique et à développer une certaine aisance. Les ajouts ne sont pas majeurs et se font sans problème. Ça nous a amenés à nous démarquer en revenant à l'avant-garde comme autrefois, alors qu'on était membre du Groupe Sélect du premier programme Novoclimat », fait remarquer le directeur du développement des affaires de Construction Voyer. C'est ainsi que l'entreprise prévoit vendre une vingtaine de ces maisons annuellement grâce à l'aide financière bonifiée offerte par le programme Novoclimat 2.0 l'automne dernier.
Cette adhésion fut aussi l'occasion pour l'entreprise de former davantage tout son personnel de vente afin qu'il puisse bien expliquer aux clients les atouts des maisons performantes. « Il nous a fallu un an pour vendre les six unités net zéro, j'aurais pensé qu'elles seraient sorties plus vite. Ça prend des vendeurs et des clients qui sont des early adopters [acheteurs précoces] — qui ont le réflexe d'adopter rapidement les nouvelles technologies. Un vendeur qui connait les caractéristiques techniques du bâtiment n'aura aucune difficulté à démontrer sa rentabilité et ses autres avantages. »
Pour sa part, son frère Pascal Voyer, directeur des opérations, confirme que les spécialistes du programme Novoclimat 2.0 sont désormais plus accommodants lorsque vient le temps de concilier les exigences techniques du programme et les contraintes et préférences des entrepreneurs et des consommateurs. « Ils ont été parlables par exemple pour rendre la ventilation contre le radon conforme à leurs exigences après coup. Le plombier Dany Potvin, de Plomberie Saint-Sauveur, a une expertise dans ce domaine. Il a suffi de percer la dalle pour passer la tuyauterie. » De plus, un dilemme s'est présenté dans la petite salle mécanique qui sert également à l'entreposage pour les résidants. « Ils ont accepté que le VRC [ventilateur récupérateur de chaleur] soit installé sur le bord de la porte. »
Pour rendre ses maisons toujours plus performantes à prix abordable, Construction Voyer s'ouvre à l'idée d'ajuster ses pratiques, chose assez rare dans cette industrie. Par exemple, Owens Corning suggère de poser des garnitures d'étanchéité sur l'ossature sur les lisses, derrière le haut et le bas de ses panneaux de polystyrène dont les joints sont bouvetés. Si le tout est bien cloué, l'étanchéité à l'air de la maison est telle que cela permet d'éviter la pose d'une membrane pare-air. « C'est deux fois plus rapide, dit Pascal Voyer. Avec notre propre infiltromètre, on vérifie l'étanchéité avant de faire venir l'inspecteur Novoclimat. Mon menuisier m'a dit : ‘‘ On va être prêt pour 2030, ça va être facile!'' »
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