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Les eaux dites noires des toilettes des chalets, des cabanes à sucre et autres bâtiments isolés des réseaux d’égouts peuvent être traitées sans consommer d’eau ni polluer, grâce aux toilettes sèches, aussi appelées cabinets à terreau, car elles produisent du compost. Les toilettes à compost affichant la certification NSF/ANSI 41 (exigée par le gouvernement du Québec) présentent plusieurs avantages.
Elles peuvent s’installer dans n’importe quelle pièce sans branchement à une conduite d’eau potable, et certains modèles ne nécessitent pas de branchement électrique. Elles épargnent donc les coûts d’une extension de la plomberie existante et de l’installation d’une pompe, laquelle s’avère nécessaire si la toilette est située sous le niveau du tuyau d’évacuation vers l’installation septique. Ainsi, on s’exempte de descendre ou monter un escalier durant la nuit. De plus, en éliminant la production d’eaux noires chargées de bactéries fécales dangereuses ainsi que de phosphore et d’azote détruisant nos cours d’eau, il devient plus facile de gérer les eaux grises produites par les lavages (hygiène personnelle, vaisselle et lessive). Si l’on emploie des savons sans phosphate, ces eaux grises peuvent servir à l’arrosage du terrain, sans crainte de polluer l’environnement.
Méconnue, mais de plus en plus populaire, car très écologique et accessible, la toilette à compost mériterait une meilleure promotion. Or, comme elle représente tout de même un investissement d’environ 2 000 $, il est important que l’acquéreur sache comment s’en servir efficacement afin d’éviter la présence d’odeurs désagréables ou de mouches.
J’utilise moi-même, depuis une vingtaine d’années, l’une des toilettes fabriquées en Ontario depuis 1983 par Sun-Mar. Malgré les instructions fournies par ce fabricant, j’ai dû apprendre à m’en servir adéquatement. OEuvrant déjà en environnement et en recherche et développement de solutions écoresponsables, la toilette à compost représentait pour moi un grand intérêt. J’ai donc développé une solide expertise dans la manière de la gérer, surtout quand des situations problématiques surviennent. Connaissant à fond la technologie d’origine suédoise de Sun-Mar, je suis devenu l’un de ses distributeurs, et surtout une référence québécoise en matière de service-conseil auprès des utilisateurs.
Soutien technique en français
Le hic avec la toilette à compost, c’est justement la difficulté de trouver des francophones compétents qui assurent un bon service après-vente. Je reçois régulièrement des appels d’utilisateurs qui n’ont pu obtenir réponses à leurs questions concernant l’installation et l’utilisation de ce produit là où ils l’ont acheté. Certains m’ont dit qu’ils ne l’utilisent plus parce qu’ils n’ont pas réussi à régler le problème d’odeur ou de mouches. Cette situation nuit à la promotion d’un système qui pourtant fait ses preuves au Canada depuis 42 ans.
Quand on achète un boyau d’arrosage, un lavabo ou une canette de peinture, on n’a pas besoin d’un service après-vente pour savoir comment s’en servir ! Ce n’est pas le cas lorsqu’il s’agit d’une innovation, comme les toilettes à compost, ou, par exemple, mon dispositif d’arrosage Logissol-O, lequel permet d’économiser l’eau tout en optimisant la croissance des plantes simplement en les irriguant au niveau des racines. Ces innovations requièrent des explications, de la sensibilisation, pour ne pas dire l’éducation du public. Les toilettes à compost doivent prendre la place qu’elles méritent dans un monde souhaitant un développement plus durable et plus écologique.
L’avenir est dans l’innovation, car si l’on fait ce que l’on a toujours fait, on n’aura que ce qu’on a toujours eu : un environnement pollué qui rend malade, rien de plus ! Les toilettes à compost font partie des innovations intelligentes de gestion à la source des matières organiques. C’est aussi le cas du Cône Vert qui permet de biodigérer tous les résidus alimentaires, incluant les viandes et même les excréments d’animaux domestiques.
Il y en a des solutions logiques et des produits innovateurs ! Il s’agit de les faire connaître, mais surtout de fournir le soutien technique que réclament les consommateurs avant-gardistes.