L’artisan Pierre Gauvreau fabrique les produits Écosélection depuis plus de vingt ans, notamment des huiles pour le bois d’intérieur et d’extérieur.
« C’est présentement mon huile favorite », dit l’ébéniste Réjean Pelletier, de Saint-Georges-de-Beauce, qui confirme avoir testé à peu près toutes les huiles qui sont sur le marché depuis plusieurs années. « C’est un produit de haute qualité à prix abordable, car fabriqué et vendu par un artisan consciencieux. Elle se travaille très bien lors de l’application : elle pénètre très bien le bois, car elle n’est pas trop visqueuse et le temps de séchage est intéressant. »
M. Pelletier a restauré des planchers avec d’autres produits et il évalue que l’huile Écosélection donne un très bon résultat. « Ça se marie bien et on n’a pas besoin de sabler. Une de mes clientes m’a dit qu’elle préférait le plancher huilé, car quand on marche nu-pieds dessus, c’est plus chaud qu’un plancher verni. Quant aux clients qui veulent un look de vernis, ils en ajoutent plus souvent. »
L’architecte Martine Ostiguy, de Lac Beauport, a deux gros chiens. Elle dit que sa prochaine maison n’aura pas de parquets, car ils demandent trop d’entretien. « Être pris avec un plancher de bois, c’est la solution, concède-t-elle de l’huile Écosélection. Les griffes ne paraissent pas sur les planchers huilés, mais ça s’abîme plus facilement. J’ai refait mon plancher de salon presque au complet après cinq ans. Le savon noir d’entretien aide à garder l’huile dans le bois, sinon elle tend à s’en aller. Je préfère remettre de l’huile aux deux ans sur les parties les plus abîmées avec une laine d’acier; ça nettoie en profondeur en même temps. C’est mieux que de devoir sabler et revernir, ce qui fait une cochonnerie sans bon sens dans une maison. Mon plancher est en érable : ce n’est pas un bois idéal, car il boit beaucoup plus l’huile que le merisier. J’en ai donc mis trois couches, dont deux de finition. »
Pierre Gauvreau explique : « Une fois le film d’un vernis percé par des griffes, l’eau entre dans le bois et le noircit, ce qui exige un sablage de surface et une réparation qui ne va jamais se marier, car le vernis fonce à la lumière. Mais comme une huile pénètre dans le bois, la protection est encore là. Si on en ajoute avant que le bois ne noircisse, on n’aura jamais besoin de sabler, c’est bon pour la vie si on ne le laisse pas partir. L’entretien est facile avec un linge ou une vadrouille humides. Je fabrique un mélange de savon noir et de savon Castille importés d’Europe. Quand l’eau ne perle plus sur le bois, il est temps de remettre de l’huile aux endroits les plus passants, comme dans les escaliers et la cuisine. »
Celui-ci ajoute que certaines huiles à bois deviennent blanchâtres et poreuses après deux ans. « Beaucoup de mes clients règlent le problème en appliquant eux-mêmes une couche de mon produit, dit-il. Depuis vingt ans, je passe beaucoup de temps au téléphone à éduquer les gens pour m’assurer qu’ils feront un bon travail. »
Quel est le secret d’un plancher huilé durable? « Ce qui fait la qualité du fini, pour qu’il soit beau, doux et facile d’entretien, c’est d’abord la qualité professionnelle du sablage, répond Pierre Gauvreau. C’est beaucoup plus important que pour un plancher verni. Il faut le sabler avec un grain minimum de 120 ou 150, puis polir avec une toile-moustiquaire (mesh screen). L’erreur à éviter, c’est de le sabler soi-même. »
Pierre Gauvreau recommande d’appliquer deux couches de son huile, même trois aux endroits les plus passants. Il fabrique même une huile de finition contenant de la cire de carnauba, très résistante à l’eau, aux taches et à l’abrasion. « Mais je ne l’ai pas utilisée sur mon rez-de-chaussée, pour montrer à mes clients que mon plancher est encore beau après treize ans. »
Toutes les façons d’appliquer l’huile sont bonnes, dit-il : « avec une guenille ou comme les pros, au rouleau, au pinceau ou au fusil. Trente à soixante minutes plus tard, on marche avec des vieux bas et on enlève avec un linge sec ce qui n’a pas pénétré, sinon ça restera toujours collant. On n’est pas obligé de le polir, mais ça scelle un peu mieux la surface, elle sera plus satinée. On applique la deuxième couche 24 heures plus tard et la troisième 48 heures plus tard. Le lendemain, on pourra circuler doucement, mais il faudra attendre quatre ou cinq jours avant de remettre les carpettes et les meubles qui ne laissent pas circuler l’air — ça prend de l’oxygène pour polymériser complètement l’huile et la rendre hydrofuge. »
Charles Hayes, qui dirige l'entreprise Le Maître du bois et applique l’huile ÉcoSélection depuis 2001, préfère appliquer trois couches d’huile et passer la polisseuse sur chacune d’entre elles. « La friction chauffe l’huile et lui permet de pénétrer plus. Et l’excédent est déplacé là où l’huile s’est moins imprégnée dans le bois. Deux couches suffisent sur de l’érable dans les pièces où il y a peu de circulation. Mais sur du pin, c’est plus poreux, c’est mieux de mettre trois couches aux deux jours pour que l’huile se polymérise. » Ce spécialiste en restauration des planchers et escaliers ajoute que contrairement à certains produits, l'huile ÉcoSélection se travaille comme un charme, car elle est très peu visqueuse : « Tout le monde peut l’appliquer, c’est hyper facile. »
Prix : 125 $ pour le format de 10 litres couvrant plus de 1250 pieds carrés.
Pour en savoir davantage : ecoselection.com - maitredubois.com