Si cette forme de préchauffage ou de refroidissement de l'air par le sol vous intéresse, il faut prendre diverses précautions, notamment pour éviter la condensation qui nourrit les moisissures. Une étude de la Société canadienne d'hypothèques et de logement souligne que cette « ventilation géothermique » n'apporte qu'un avantage énergétique minime dans une maison déjà dotée d'un ventilateur récupérateur de chaleur. En hiver, elle risque de geler le sol; en été, si l'on veut rafraîchir la maison, il est préférable de l'éteindre la nuit et d'alors puiser l'air extérieur qui est plus frais que le sol; et au printemps et à l'automne, alors que l'air est souvent plus chaud que le sol, elle peut refroidir la maison au lieu de la préchauffer.
Surtout, des problèmes de qualité de l'air ont été soulevés dans des maisons passives scandinaves dotées de ce système : « Une bonne conception passe par l’emploi de tuyaux lisses (pouvant même être dotés d’un enduit antimicrobien), un agencement en pente favorisant l’écoulement de l’eau de condensation vers un point bas, des joints étanches et des filtres convenables situés à la prise d’air. L’air ne doit pas stagner dans les tuyaux et les filtres doivent être remplacés régulièrement », explique l'étude de la SCHL disponible via l'hyperlien ci-haut.
Voici un article que nous avons publié sur le sujet à l'été 2008.
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