Dans les murs, la cellulose doit être insufflée à haute pression afin d’éviter tout tassement après coup. © endeavourcentre.org

Dernière partie de notre série basée sur le livre français L'isolation thermique écologique, de Samuel Courgey et Jean-Pierre Oliva, publié aux éditions Terre Vivante.

Les isolants de bois

Contenant en général plus de 80 % de papier journal et de carton recyclés et broyés, la cellulose est l’isolant commercial le plus souvent soufflé en vrac dans les greniers puisqu’il revient moins cher en plus d’être écologique. C’est aussi un très bon isolant acoustique et mural, souvent utilisé dans les maisons haute performance (dont la mienne!).

Utilisée depuis les années 1930, la cellulose comprend de 15 à 20 % de sel de bore (borax) ou de sulfate d’ammonium afin de résister au feu, aux insectes, à la corrosion et aux moisissures. Lorsque la cellullose est soufflée à l’horizontale, il faut prévoir qu’elle se compactera de jusqu’à 20 %. Comme la densité et l’épaisseur à l’horizontale sont toujours inégales, on comptera le nombre de sacs recommandés par le fabricant pour obtenir la résistance thermique désirée (viser au moins R-60). Sa résistance thermique moyenne est de R-3,6 par pouce d’épaisseur, selon Écohabitation. La pose manuelle est déconseillée : sans aération mécanique, il y aura présence de grumeaux et de vides non isolés.

Cet article est réservé à nos abonnés !
Vous voulez lire la suite ?
Connectez-vous Abonnez-vous