Comme quoi les énergies alternatives vous passionnent, vous êtes déjà près de 500 personnes à avoir visionné en trois jours notre entrevue avec Jean-François Morin. Depuis onze ans, cet avocat de Québec a connu plusieurs hauts et bas avec la microéolienne qu'il a installée sur son terrain du Bas-du-Fleuve. Ne la manquez pas, elle pourrait vous épargner bien des dollars, des soucis, voire des accidents!

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Un autre succès récent, ma dernière entrevue avec l'écobâtisseur Benoît Lavigueur qui ne voit pas d'intérêt à construire des maisons individuelles selon la norme allemande Passivhaus qui exige de réduire de 80-90 % les besoins de chauffage. Comme nos hivers se réchauffent, il ne vois pas d'intérêt à payer 25 à 50 000 $ pour plus que doubler les niveaux d'isolation des maisons neuves. 

Autres sons de cloche, des champions du Passivhaus nous disent pourquoi ils croient à l'hyperperformance pour les maisons unifamiliales et maisons jumelées, voire à la basse consommation pour le logement social. D'abord, le constructeur Richard Price, de Construction Le Tournesol, et le promoteur Genel Severeyn, de Maisons Bioclimat, présentent leurs maisons passives usinées et Le Boisé Bioclimat, un nouveau lotissement implanté en forêt à Sainte-Béatrix, dans Lanaudière.

Que l'on obtienne ou non la certification Passivhaus allemande ou Passive House américaine, les bâtiments conçus pour réduire radicalement les besoins de chauffage ont de multiples avantages, explique Raphaël Boisjoly, candidat à la profession d'ingénieur. Il a récemment collaboré à la conception des 134 logements sociaux abordables et basse consommation Le Monarque, présentement en construction à Sherbrooke.

Enfin, suite à la récente ablation de ma prostate (mon chirurgien vient de confirmer que je n'ai plus de cancer!), j'ai interviewé la Dre Annie Sasco qui a dirigé pendant neuf ans l'unité de recherche Épidémiologie pour la prévention du cancer, au Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).  

« Depuis 50 ans, l'incidence globale du cancer ne cesse de grimper, en particulier chez les enfants et les adolescents, dit-elle. Chez les jeunes adultes on note, de façon plus récente, une survenue plus précoce du cancer, avec souvent une prédilection pour des formes agressives. Cela n'a donc rien à voir avec la génétique, ni un meilleur dépistage, ni le vieillissement de la population. »

J'ai bien compris que malgré mes très saines habitudes de vie et le fait de vivre dans une maison saine à la campagne, on ne peut pas tout contrôler dans notre monde pollué. Aujourd'hui, un homme sur huit risque un jour de développer un cancer de la prostate, une maladie qui, chez les personnes âgées, est très lente et rarement fatale. Elle est toutefois plus agressive chez les jeunes, comme notre cher disparu Karl Tremblay, ancien chanteur des Cowboys Fringants. Comme les trois-quarts de mes prélèvement de biopsie étaient positifs, à bientôt 63 ans je n'ai pas opté pour la surveillance active (tests périodiques), malgré que j'étais atteint d'un cancer de stade 1. Je suis heureux d'avoir choisi l'ablation puisque l'analyse pathologique de ma prostate, plus précise que la biopsie, a révélé qu'en fait j'avais un stade 2, intermédiaire mais peu agressif. Je ne voulais pas risquer de développer, à moyen ou long terme, des métastases dans les ganglions et encore moins dans les os. Alors messieurs de 45 ans et plus, si ce n'est déjà fait, je vous recommande fortement de demander à votre médecin de tester la quantité d'antigène prostatique spécifique dans votre sang.