Une « campagne de commercialisation massivement trompeuse » : c'était le qualificatif employé par le ministre de la justice de l'État de New York concernant le programme d'étiquetage des tapis ''verts'' lancé en 1992 par l'Institut nord-américain des tapis (Carpet and Rug Institute ou CRI). Ce programme a été bonifié et rebaptisé Green Label Plus au début des années 2000. Il est aujourd’hui reconnu par le département californien de la santé publique et par le programme LEED v2 des Conseils du bâtiment durable nord-américains, qui limite les émissions chimiques des tapis à 50 grammes de composés organiques volatils (COV) par litre d'air. Néanmoins, un seul des 44 produits chimiques nocifs identifiés en 2017 par le Healthy Building Network (HBN) est testé par le Green Label Plus. C’est minime comparativement à la très stricte certification allemande de L’ange Bleu (Blauer Engel/Blue Angel) qui interdit 33 de ces 44 produits nocifs.