La peinture à bas prix (0,70 $/m2) au latex acrylique Premium Plus - Fini coquille d'œuf, de BEHR, arrive au second rang du palmarès résultant des plus récents tests du magazine Protégez-Vous, avec une note de 88 %.

Un résultat qui me laisse perplexe puisque ce produit dégage une « odeur forte », selon le magazine, malgré qu'il affiche « faible odeur » et qu'il soit certifié Greenguard UL 2818 Gold pour ses faibles émissions chimiques. Selon la fiche de sécurité de cette peinture, disponible seulement en anglais, elle présente des risques de cancer et d'effets nocifs sur la reproduction, et peut causer de l'irritation des yeux, du nez et de la gorge. La fiche précise : « ÉVITER LE CONTACT AVEC LA PEAU ET LES YEUX ET ÉVITER DE RESPIRER LES VAPEURS ET LE BROUILLARD DE PULVÉRISATION. PORTER DES LUNETTES ET DES VÊTEMENTS DE PROTECTION. N'UTILISER QU'AVEC UNE VENTILATION ADÉQUATE. Pour éviter de respirer les vapeurs et le brouillard de pulvérisation, ouvrir les fenêtres et les portes ou utiliser d'autres moyens pour assurer l'entrée d'air frais pendant l'application et le séchage. En cas de larmoiement, de maux de tête ou de vertiges, augmenter l'apport d'air frais. S'il est correctement utilisé, un respirateur (approuvé par NIOSH pour les vapeurs organiques avec un pré-filtre à particules de la série P) peut offrir une protection supplémentaire ; demandez l'avis d'un professionnel avant de l'utiliser. Un masque anti-poussière n'offre pas de protection contre les vapeurs... »

Cela me rappelle le cas d'une dame qui a aboutit à l'hôpital, en insuffisance respiratoire, après avoir appliqué une peinture BEHR dans une petite pièce non ventilée. Détails dans mon article Quand la peinture empoisonne, paru dans notre numéro d'hiver 2011. L'éthylène glycol, permis mais limité par la certification Greenguard UL, peut notamment causer des problèmes respiratoires à forte dose, selon le Répertoire toxicologique de la Commission des normes, de l'équité, de la santé et de la sécurité du travail du Québec. 

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