En 2021, j’ai vendu la minimaison sur roues que j’avais construite et quitté la Rive-Nord de Montréal pour déménager à l’autre bout de la province, en Haute-Gaspésie. Quelques mois plus tard, j’ai fait l’acquisition d’un vieux chalet dans une vallée idyllique pour développer une petite oasis de paix autosuffisante, avec une minimaison (rénovations écologiques), des grands jardins, une serre, un étang baignable, des poules, etc.
Rien ne s’est déroulé comme prévu.
Deux ans plus tard, je suis en burnout, ma relation amoureuse a explosé, je n’ai plus un sou et les travaux sont loin d’être terminés.
Mais que s’est-il donc passé!?
Après l’achat du chalet, en août 2021, moi et mon ex-conjointe avons passé près de mille heures accroupis à refaire une nouvelle fondation sous la maison, celle en place (pilotis de bois pourris et décomposés) menaçant de céder.
Le processus, résumé en détails dans la série de vlogs La petite maison résiliente sur YouTube, fut le suivant :
- Remplacer chacun des pilotis de la maison un à un à l’aide de poteaux de soutien (jack post) en métal et de blocs de béton;
- Creuser et couler des piliers de béton dans des coffrages de carton Sonotubes, puis installer d’autres poteaux de soutien par-dessus afin de soutenir la maison de manière permanente;
- Couler une dalle monolithique en béton (isolée avec de la laine de roche haute densité) venant englober les piliers et les poteaux de soutien;
- Construire un mur nain venant relier la dalle monolithique et les solives du plancher.