La Ville de Montréal étudie plusieurs mesures afin de favoriser la construction durable, mais le processus piétine, selon un document interne que nous avons obtenu. Cette note de service issue de la Division de la planification urbaine suggère des avenues intéressantes, comme le fait d'offrir des crédits de taxes foncières et des subventions pour favoriser la construction de bâtiments à haute efficacité énergétique.
Mais changer la règlementation montréalaise est un processus administratif lourd qui aura besoin d'une bonne dose de volonté politique.
« La démarche n’avance pas vite ni bien », selon une source qui résume ainsi le document ci-attaché :
- La ville ne veut pas réglementer des appareils de plomberie à faible débit d’eau;
- La douche froide de la Régie du bâtiment (RBQ) sur les toits verts (non reconnus par le Code national du bâtiment) semble ralentir les choses à la Ville avec cette idée de demande de mesures différentes… (quelle bureaucratie !). La Ville n’envisage pas d'exiger des structures pour des toits verts dans des nouvelles constructions. En effet, la Ville ne veut rien exiger, mais plutôt « vouloir autoriser »;
- La Ville préfère attendre que Québec agisse en matière d’efficacité énergétique;
- En matière de qualité d'air intérieur, la Ville ne va pas développer de règlementation sur les composés organiques volatils et préfère encore à attendre que d’autres agissent à sa place;
- J’ai hâte à voir ce que va pondre le Service de l’eau sur la rétention des eaux pluviales. »
Cliquez ici pour lire cette fameuse note de service.
Des pistes à l'aube d'élections historiques où tous les candidats seront pour la vertu et la transparence...