L’Écophyltre est le seul système de phytoépuration (par les plantes) des eaux usées des résidences isolées ainsi que le plus écologique et le plus esthétique des systèmes septiques autorisés au Québec. Troisième génération de la technologie lancée en 1995 par Phragmitech puis Le Roseau épurateur, ce bassin filtrant est commercialisé depuis 2020 par l’entreprise Biofiltra, de Terrebonne.
Avec son rejet maximal de 2 unités formant colonie (UFC) de coliformes fécaux par 100 ml d’eau, il offre le meilleur rapport performance/sécurité sur le marché et permet le rejet en surface de l’eau traitée, notamment dans une rivière.
Il est certifié par le Bureau de normalisation du Québec (BNQ) car il satisfait aux exigences de la norme BNQ-3680-910 pour :
■ le traitement secondaire avancé avec champs de polissage classique sur sol perméable ;
■ ou le traitement tertiaire (sans système ultraviolet coûteux) si le sol n’est pas perméable. La désinfection requise est alors faite dans un champ de polissage aménagé sur membrane étanche, sous l’Écophyltre ou à la sortie de celui-ci, selon l’espace disponible.
Éprouvée depuis plus de 50 ans en Europe, cette phytotechnologie a une plus longue durée de vie utile et des coûts d’opération inférieurs à ceux des autres technologies d’épuration avancées. Ce système gravi- taire, étanche et sans odeur, est passif. Il requiert simplement une petite pompe de bassin d’eau (bonne pour 8 à 10 ans) pour démarrer le travail d’épuration : elle oxygène des bactéries aérobies qui colonisent un lit de pierre aménagé à la sortie d’une fosse septique classique. L’eau est ensuite épurée sous terre, même en hiver, au niveau de l’important système racinaire des roseaux communs (phragmites) contenu par une membrane étanche.
Une maison de trois chambres requiert un massif filtrant de 6,5 x 6 m traitant 1 260 litres d’eau par jour. Prix autour de 10 000 $ à 13 000 $ pour un système secondaire avancé et à partir de 15 000 $ pour un sys- tème tertiaire.
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