La vie de Paul était devenue très pénible. Mangeant selon une diète nord-américaine classique et vivant à Montréal, il était devenu hypersensible aux champs électromagnétiques (CEM) après s’être surexposé au travail. Il ne pouvait même plus quitter sa maison ni s’occuper de ses enfants.

Paul (nom fictif) a beaucoup à nous apprendre parce qu’il prend du mieux depuis qu’il a déménagé dans un environnement moins pollué, tel que le recommande l’oncologue français Dominique Belpomme dans sa nouvelle publication sur le diagnostic et le traitement de l’électrohypersensibilité (EHS). Surtout, Paul a changé son alimentation pour manger au moins 80 % de fruits et de légumes, comme le conseille le naturopathe Jonathan Harvey-Maltais, qui dit s’être ainsi guéri de l’électrohypersensibilité. Voici le témoignage de Paul.

« Avant, 25 % du temps, j’avais de l’acouphène si fort que tout son additionnel me faisait mal dans l’oreille et à la tête. Ma mémoire à court terme était si basse que je devais coller des feuilles d’aide-mémoire sur les portes de mon bureau et de la maison, pour en apporter une lors de ma sortie afin de pallier cette absence handicapante. Ma mémoire me faisait cruellement défaut en voiture. Vous rendez-vous compte que je devais conduire en réfléchissant vraiment à tout ce que je faisais tel qu’un débutant le fait, alors que je conduis depuis 30 ans!

Mon cerveau était en bouillie après une heure à l’étage supérieur de ma maison, celui des baignoires. Je pouvais agir longtemps au rez-de-chaussée sans ressentir de symptômes mais devais dormir au sous-sol. Avec les bains des enfants à l’étage supérieur cumulés à une sortie obligatoire, mon ouïe subissait une inflammation si aiguë que je devais me reposer entre trois et huit heures à la maison. Celle-ci était électriquement protégée, à la suite des conseils et inspections de Stéphane Bélainsky de la firme 3E pendant toutes les étapes du chantier. Rénovation faite, Stéphane fut ému de trouver des niveaux si faibles qu’il les contre-vérifia avec une source connue. Peu à peu, avec mes amalgames dentaires au mercure, mon utilisation d’appareils électriques (ordinateur/écran/clavier/souris, outils de construction/rénovation, chargeurs de batterie) et ma diète habituelle, mon cerveau était devenu réactif à des niveaux d’ondes toujours plus faibles.

Aller dehors m’était impossible. Je ne sortais que pour des raisons obligatoires, telles que ramener le petit de la garderie ou honorer une consultation médicale personnelle. Le jardin était exclu, le parc n’en parlons pas.

Ma vitesse de traitement de l’information était devenue acceptable dans la maison, grâce aux suppléments recommandés par le Dr Belpomme (papaye fermentée, B6, magnésium, gingko biloba).

Après dix mois à ma nouvelle adresse de survie, quoiqu’avec la même diète, mon acouphène était toujours fort. Exposé à l’électricité à la maison, j’avais un phénomène auriculaire rappelant un atterrissage d’avion, telle qu’une compression trop rapide, douloureuse pour les tympans.

Cette nouvelle adresse a permis l’amélioration de ma mémoire à court terme et de ma vitesse de traitement de l’information. Le fonctionnement quotidien avec nos quatre enfants était plus facile quoiqu’encore très fatigant. Ma famille étendue ainsi que moi-même n’avions aucun espoir de changer  ma réactivité à perpétuité aux CEM artificiels autrement que de croire magiquement que les symptômes diminueraient grâce à cette vie d’encabané. Quel triste choix pour préserver son cerveau! Mon savoir pour retrouver la santé était dépassé.

La preuve apportant l’espoir

Après 24 mois de changement de diète à l’adresse de survie, ça y est, les photons de la lumière du bout du tunnel arrivent.  La libération est possible, elle existe!

Je préfère les métaphores simples pour qu’elles soient admises et comprises, alors voici : j’ai changé de carburant pour mon moteur et celui-ci s’en porte merveilleusement mieux !

Personne n’utiliserait du diesel dans un moteur à essence, ni inversement. Pourquoi s’imposer cette inefficience simplement parce que nos parents nous y ont habitué ou parce que c’est autorisé à la vente ?

Résultats de la nouvelle diète

J’ai perdu 15 kilos en 12 mois, passant de 110 kg à 95 kg sans faire de sport. J’ai encore de l’acouphène si je suis exposé aux ondes, mais c’est plus faible et plus bref.

Ma mémoire à court terme se passe d’aide-mémoire. Ma vitesse de traitement de l’information est plus rapide.

Je peux enfin utiliser mon cerveau tel que me l’ont légué mes parents. Mes réactions aux événements familiaux sont plus rapides et plus appropriées. J’ai une souplesse psychologique améliorée, ce qui est très prisé en famille.

Lors d’expositions au centre du village, il y a encore des douleurs intracrâniennes, provenant peut-être de l’enveloppe du cerveau, puisque les nerfs de douleur sont absents de l’organe lui-même.

C’est comme les coups de pied d’un bébé dans l’utérus. S’y ajoutent les pressions temporales s’allongeant jusqu’aux oreilles en tant que dernier signal d’inflammation d’avoir passé du temps à crédit — exposé aux CEM — avant la punition corporelle cérébrale. L’expérience étant accessible à qui veut l’entendre, j’écoute les signaux de mon corps et j’utilise ma liberté de mouvement pour retirer mon corps de cet environnement artificiel pendant que la dette d’exposition aux CEM peut encore diminuer rapidement.

Malgré les douleurs, dont les endroits publics et privés les causant me sont connus, ce qui est fantastique avec ce nouveau carburant est la descente rapide des symptômes conscients, advenant que leurs causes cessent ou descendent sous 0,02 V/m, limite inférieure de mon lecteur de radiofréquences.

Je n’ai pas fait mesurer les marqueurs biologiques inconscients (vitamine D, histamine, protéines de choc thermique, etc.) répertoriés en détail chez ses patients hypersensibles aux ondes et aux produits chimiques par le Dr Belpomme et ses collègues dans leur première étude, publiée en 2015.

Mon amélioration rapide autorise les expositions momentanées aux ondes puisque mes symptômes concomitants sont à la fois plus faibles et plus brefs. Ils sont donc plus faciles à vivre et plus isolés les uns des autres qu’avant ce changement de diète. Au vu des résultats constatés, je ne retournerai pas à la diète précédente.

Je remercie Jonathan d’avoir surmonté ses souffrances corporelles sérieuses pendant qu’il redécouvrait les Lois du vivant, ainsi que d’avoir communiqué ses résultats de l’utilisation de ces Lois à André Fauteux, qui m’en a fait part. Jonathan a changé ma vie familiale pour le mieux, c’est-à-dire pour une plus utile et plus longue.

Je peux maintenant contribuer à faire l’épicerie, à transporter les enfants vers leurs activités scolaires/médicales/de loisirs, aller à la quincaillerie ou chez un concessionnaire de voiture, dans une maison d’ami d’enfant avec Wi-Fi, téléphone sans fil et chauffage électrique pendant 30 minutes, etc.

Avant ces 24 mois de changement diététique et hors fonction essentielle, tout cela était hors de question. Après ces 24 mois, le temps de tout cela peut exister, alors qu’avant c’était inexistant.

Je ne peux pas tout faire, ça fait seulement deux ans sur 48 (+/- 4 % de vie) que j’ai changé le carburant, alors l’élimination et la reminéralisation  nécessaires aux nouvelles contributions se poursuivent. La bonne nouvelle est que la rénovation de la santé est possible. Bien que récent, le changement est palpable, n’est ni placebo, ni nocebo.

Je n’ai aucun doute fabriqué là-dessus ! »