Les mots de la Terre, Yves Gagnon, Colloïdales, septembre 2021, 318 pages.
Ce livre n'est pas un guide de jardinage. Ce livre est un récit, un récit campé dans un jardin.

Rédigé de janvier à décembre 2020, l'ouvrage propose une réflexion sur l'impact de notre mode de vie en regard aux changements climatiques en cours, le problème le plus criant auquel l'humanité n'a jamais été confrontée.

Gilles Vigneault se demande si l'humain mérite sa planète. Yves Gagnon prétend que, si l'Homme modifie un tant soit peu sa relation à la Terre, il peut en préserver la biodiversité, freiner la hausse des températures et trouver, en sa surface, une place juste et honorable.

Empreint de poésie, ce livre, tout en présentant un implacable état des lieux, propose des solutions qui permettent à l'être humain de s'adapter aux changements climatiques sans y contribuer.

Un ouvrage porteur d'espoir.

Auteur, enseignant et avant tout jardinier, Yves Gagnon use de son écriture pour partager son expérience et sa passion pour le monde végétal à travers plusieurs ouvrages sur le jardinage et la culture écologique. C’est sur sa terre de Saint-Didace, qui devient en 1989 les Jardins du Grand-Portage, qu’Yves Gagnon développe pleinement sa pratique de l’écologie et nourrit ainsi ses futures publications.

Dès leur parution, ses livres d’horticulture deviennent de véritables références sur la culture biologique au Québec. Il collabore également à diverses revues à titre de chroniqueur horticole (Humus, Quatre-temps, Mon jardin et mon potager, Fleurs, Plantes et Jardins, le Guide-Ressources et Bio-Bulle). Pendant dix ans, il participe à l’émission La Semaine verte de Radio-Canada. Il donne régulièrement des formations en jardinage écologique et prononce des conférences sur des sujets connexes.

En 2017, il est grand lauréat du Prix Henry-Teuscher. Poète, Yves Gagnon écrit aussi des recueils et participe à de nombreux cabarets poétiques un peu partout au Québec.

 

La caution verte - Le désengagement de l'État québécois en environnement, Louis-Gilles Francoeur, avec la collaboration de Jonathan Ramacieri, Préface de Robert Laplante, Écosociété, mars 2022, 222 pages.  
 
Alors que plusieurs vivent une écoanxiété grandissante et placent, année après année, l'environnement au sommet de leurs priorités, le ministère de l'Environnement du Québec s'avère trop souvent impuissant à assumer son rôle de protecteur des écosystèmes et de contrôleur des activités polluantes. Remplit-il véritablement sa mission ou maquille-t-il de vert les décisions de nos gouvernements pour mieux camoufler leur désengagement à l'égard des enjeux écologiques?
 
Louis-Gilles Francoeur et Jonathan Ramacieri ont scruté minutieusement les budgets et le fonctionnement du ministère de l'Environnement du Québec, depuis sa fondation en 1979 jusqu'à aujourd'hui, pour vérifier si ses moyens financiers et légaux sont à la hauteur des défis croissants qu'il est appelé à relever. Sur la base de données fiables et objectives, leur analyse met en lumière les conséquences de l'effritement de ses ressources dans trois dossiers majeurs: l'assainissement des eaux, la restauration des sites miniers et les changements climatiques. Le portrait qui en ressort est celui d'un ministère en perte de contrôle, en déficit de moyens techniques et financiers, au détriment de nos écosystèmes et de la qualité de notre environnement.

« J'aime le ministère de l'Environnement », écrit pourtant Louis-Gilles Francoeur, ancien journaliste en environnement reconnu pour sa rigueur, son objectivité et sa ténacité. Car si ce livre pose un regard sévère sur l'inaction gouvernementale, La caution verte se fonde aussi sur une conviction porteuse d'espoir : la démocratie et une vision gouvernementale écosystémique conséquente peuvent encore protéger le territoire, les espèces animales et la société humaine d'une catastrophe écologique.

Journaliste d'expérience, Louis-Gilles Francoeur a notamment été responsable de la couverture environnementale au Devoir (1982-2012), avant d'être nommé vice-président du Bureau d’audiences publiques sur l'environnement (BAPE, 2012-2017). Il est l'auteur de Passion nature (Multimondes, 2007) et de la préface de Méditations sur la chasse, du philosophe Jose Ortega y Gasset (Septentrion, 2006).

 
Jardins privés du Québec, vol. 2, Perry Mastrovito photographe, Broquet, novembre 2021, 160 pages 28 x 27 cm.
Jardins Privés du Québec volume 2 propose plus de 300 photos aux couleurs vives captées par l’auteur, un photographe professionnel multiprimé. Perry Mastrovito a visité tout près de 40 jardins privés ; qu’ils soient aquatiques, campagnards, classiques, rustiques etc., dans différentes régions du Québec, du printemps à l’automne. Que vous soyez à la recherche d’idées pour concevoir un jardin d’agrément, ou simplement passionné et curieux du monde de l’horticulture, les images saisissantes et inspirantes accompagnées de descriptions captivantes, vous feront découvrir l’incroyable beauté de centaines de fleurs, plantes, arbres et arbustes. Vous serez également enchanté par des tonnelles, gazébos, nichoirs, remises, bancs, passerelles, marches en pierre, sculptures et autres éléments décoratifs.

Né à Montréal et inspiré depuis sa jeunesse par les environnements naturels et bâtis, PERRY MASTROVITO se spécialise dans la photographie d’architecture résidentielle, de jardins privés et de paysages du Québec. Ses photos sont régulièrement publiées dans des calendriers grand format et ont paru dans plusieurs revues et journaux imprimés et également en ligne tels que Les idées de ma Maison, Fleurs Plantes et Jardins, Continuité, Le Journal de Montréal (cahier Casa), L’Actualité, Montreal Gazette (section Homefront), Geo, Canadian Geographic, House Beautiful, Architecturaldigest.com. Pour en savoir plus au sujet de l’auteur, visitez www.perrymastrovito.com.

Lettre aux écolos impatients et à ceux qui trouvent qu'ils exagèrent, Hugo Séguin, Écosociété, avril 2022, 224 pages.

« On peut se donner collectivement des high five pour avoir réduit la vitesse des navires dans le Saint-Laurent ou pour avoir diminué de 50% les coupes forestières dans un habitat sensible, si la population de baleines franches et les hardes de caribous des bois disparaissent à tout jamais, on a échoué quand même. »
 
Ainsi se résume bien la tension entre les petits pas arrachés de haute lutte et la cruauté des faits et des échecs, qui nous conduisent à la nécessité d’actions de rupture pour préserver les écosystèmes et lutter contre les changements climatiques. Partant de ce constat, Hugo Séguin, acteur de longue date des milieux environnementaux québécois, se demande ce que signifie « être radical » en matière de militantisme écologique.
 
Accorder le droit de vote aux femmes était radical au début du XIXe siècle mais est devenu la norme aujourd’hui. Pourquoi ne pas revoir notre curseur sur ce que l’on qualifie de « radical » en matières de mesures pour lutter contre les changements climatiques ? Ayant jusqu’ici choisi une approche pragmatique, à l’intérieur du système sociopolitique et économique actuel, Hugo Seguin constate aujourd’hui les limites de cette stratégie. Car on ne négocie pas avec l’environnement. Il ne faut plus craindre d’être en rupture complète avec les approches actuelles, et ce le plus rapidement possible.
 
Cet essai vivifiant cherche à réconcilier les deux grandes tendances historiques du milieu écologiste. En poussant d’un côté les organisations plus mainstream à se faire plus radicales, et de l’autre à ce que les mouvements plus radicaux réinvestissent les lieux de pouvoir traditionnels. Appel au dialogue entre militant.e.s, Lettre aux écolos impatients et à ceux qui trouvent qu’ils exagèrent est aussi un plaidoyer en faveur du dialogue social, en considérant que nous sommes liés les uns aux autres. Nous relèverons les défis de notre siècle ensemble ou pas du tout. 

Hugo Séguin est Fellow du CÉRIUM de l’Université de Montréal depuis 2013 et également conseiller principal chez COPTICOM, une firme de stratégie et d’affaires publiques. Il a longtemps œuvré dans le milieu des organisations environnementales (Équiterre, Réseau Action Climat, Greenpeace, EcoJustice Canada et Climate Action Network International), après avoir travaillé au sein de plusieurs cabinets politiques à Ottawa et à Québec. Il est également un des 13 membres du Comité consultatif du ministre de l’Environnement sur les changements climatiques, en plus d’enseigner à l’Université de Montréal, à l’École de politique appliquée de l’Université de Sherbrooke et à l’Université de l’Oregon. Il a codirigé deux ouvrages parus aux Presses de l’Université du Québec (PUQ) : La crise climatique à l’aube d’un monde incertain (2020) et Le fédéralisme canadien face aux enjeux environnementaux. Le Canada: un État ingouvernable ? (2019).

 
Sauver la ville - Projet Montréal et le défi de transformer une métropole moderne, Daniel Sanger, Écosociété, septembre 2021, 504 pages.
 

Au début des années 2000, bien peu auraient misé sur Projet Montréal, parti politique né du mariage improbable entre un bureaucrate des transports rêvant de ramener les tramways dans la métropole et un petit groupe de piétons militants. Pourtant, le 5 novembre 2017, les Montréalais.e.s choisissent l'équipe menée par Valérie Plante pour diriger l'hôtel de ville, élisant du coup la première mairesse de l'histoire de Montréal. Après une course à la direction déchirante, il s'agissait d'une percée inattendue pour ce parti tant critiqué par les automobilistes et les chroniqueurs médiatiques qui aiment ridiculiser «la clique du Plateau».

À mi-chemin entre le reportage journalistique, l'histoire orale et les mémoires, Sauver la ville raconte de l'intérieur l'ascension au pouvoir du parti, ses succès, ses échecs, et retrace le rôle de ses principaux protagonistes. Au moment où Projet Montréal doit défendre son premier bilan devant l'électorat montréalais, Daniel Sanger revient sur l'épopée de ce parti qui n'a jamais caché son ambition de freiner le développement urbain axé sur le «tout à l'auto» et de transformer Montréal en ville verte, conviviale, à échelle humaine. Dans cette vision, la responsabilité d'une administration municipale va bien au-delà de l'offre habituelle des services municipaux de base.

S'appuyant sur des dizaines de témoignages d'anciens et actuels partisans et adversaires de Projet Montréal, ce récit intime et passionnant reconstitue l'historique de la politique municipale montréalaise des 30 dernières années. En défendant le rôle et la capacité d'action des villes dans un contexte de changements climatiques, Daniel Sanger montre comment Projet Montréal est devenu l'un des plus importants mouvements municipaux au Canada qui pourrait inspirer bien des villes.

Journaliste et écrivain primé basé à Montréal, Daniel Sanger a pris une pause de deux ans pour travailler avec Projet Montréal en 2010. Une aventure qui aura fini par durer neuf ans. Il a écrit pour The Economist, Saturday Night, Walrus et de nombreux autres magazines et journaux.

 

Objectif lithium, Christian Hocquard et Michel Jebrak, Multimondes, novembre 2021, 246 pages.

Le lithium est omniprésent dans notre quotidien: les téléphones cellulaires, les tablettes informatiques, les vélos et les automobiles électriques. Toutefois, nous n'avons encore rien vu, car les batteries au lithium-ion sont appelées à prendre toujours plus de place dans nos vies.

Quelle est la nature de ce métal plus convoité que jamais ? Les gisements de lithium sont-ils suffisants pour répondre à tous nos besoins industriels et domestiques ? S'agit-il d'une ressource renouvelable ? Qu'est-ce qui confère au lithium ses propriétés de stockage de l'énergie électrique ? Peut-on l'exploiter de façon écologique ?

Chose certaine, l'exploitation du précieux lithium pourrait avoir un impact majeur sur l'échiquier énergétique de la planète et nous libérer des carburants fossiles.

Christian Hocquart est ingénieur géologue et économiste spécialisé dans les matières premières au Bureau de recherches géologiques et minières, en France. Professeur émérite au Département des sciences de la Terre et de l’atmosphère de l’UQÀM, Michel Jébrak est l’auteur de plus d’une centaine de publications scientifiques. Il est aussi attaché à l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue, à l’Université du Québec à Chicoutimi, à l’Université de Lorraine en France et à l’Université de Guyane. Il préside le Conseil scientifique du consortium Ouranos qui étudie les changements climatiques au Québec.

 

Le jardin potager - Questions de jardiniers, réponses d'un horticulteur, Bertrand Dumont, Multimondes, mars 2021, 288 pages.

Le potager est une source intarissable de questionnements. Chaque légume, herbe aromatique ou fleur comestible possède des caractéristiques qui lui sont propres et qu'il est important de connaître afin de cultiver des plants en santé et en abondance.

Le jardin potager répond à plus de mille quatre cents questions susceptibles de germer dans l'esprit des jardiniers au gré des graines qu'ils sèment, que ce soit à l'intérieur ou à l'extérieur, en pot ou en pleine terre. Ce guide pratique offre de précieux conseils sur toutes les étapes de jardinage, de la préparation du sol à la conservation, en passant par les semis, la plantation, l'entretien et la récolte.

Comment aménager un jardin potager? Comment cultiver l'ail, les pak-choïs, les tomates, ou encore les fleurs comestibles? Pourquoi les carottes se fendent-elles? Quelles sont les plantes compagnes et les parasites du basilic, des épinards, des radis? Qu'est-ce que le repiquage? Pourquoi tailler les tiges de certains légumes? Quels apports d'engrais fournir ? Quand entamer les semis à l'extérieur ?

Les réponses à ces questions, parfois générales, parfois très spécifiques, sauront ravir ceux qui s'initient au jardinage tout comme les jardiniers plus expérimentés.

Horticulteur et baladodiffuseur de l'émission Radio légumes et Cie, Bertrand Dumont partage, depuis plus de 40 ans, des savoir-faire qu’il a éprouvés dans son potager de la Rive-Sud de Montréal. Les ouvrages à succès Le potager urbain, Le jardin fruitier et Le potager en pot, publiés chez MultiMondes, sont trois des 40 livres à son actif. Il est récipiendaire du prix Henry-Teuscher remis par le Jardin botanique de Montréal.

 
Cuisiner sans recettes : Guide de résilience alimentaire, par Véronique Bouchard, illustrations de Melika Bazin, préface de Christian Bégin, Écosociété, octobre 2020, pages.
 
Un anti-livre de cuisine qui réinvente nos façons de préparer et de consommer nos aliments.

Année après année, les livres de cuisine trônent au sommet des palmarès de vente. Pourtant, il semblerait que les gens n’ont jamais aussi peu cuisiné, à croire que nous consommons davantage l’idée de la recette au lieu de l’exécuter ! Et si on décidait d’apprendre à cuisiner autrement ?

À l’ère des changements climatiques, dans un contexte d’inégalités sociales grandissantes, d’épuisement des ressources et de risques de pandémie, nous devons explorer de nouvelles façons de produire des aliments, de les consommer et de les cuisiner. Ce livre propose une démarche pour libérer le créateur culinaire en chacun de nous afin d’adapter notre alimentation en fonction d’une plus grande saisonnalité et disponibilité des aliments.

Loin de tout dogme en matière culinaire, Cuisiner sans recettes est une sorte d’anti-livre de cuisine traditionnel qui propose conseils et techniques pour développer les bons réflexes en cuisine et favoriser notre autonomie alimentaire. Une première section théorique expose les grands principes qui guident la démarche afin de sortir la recette des modèles de prêt-à-penser et prêt-à-manger et (re)découvrir les vertus de la saisonnalité, du local, du bio. Une deuxième section théorique vise à rappeler les fondamentaux de l’alimentation, les principes de base à respecter en cuisine et à présenter quelques techniques culinaires. Au menu, les bases de la nutrition et d’une saine alimentation (les nutriments), la saisonnalité et la territorialité des aliments, les principes de conservation à court terme (organisation du frigo et du garde-manger pour éviter le gaspillage alimentaire) et à long terme (congélation, mise en conserve, lacto-fermentation, déshydratation), l’organisation et la planification des repas, l’aménagement de la cuisine, etc. Une troisième section pratique expose finalement certains thèmes et variations culinaires autour d’une trentaine de plats-types, toujours avec le souci de s’adapter aux saisons et aux terroirs.

Loin d’être un énième livre de recettes, Cuisinier sans recettes pourrait bien être votre dernier livre de recettes! Celui qui vous poussera à changer vos habitudes alimentaires, vous fournira les notions de base pour adapter votre alimentation en toutes circonstances et pour privilégier une alimentation garante de votre santé ainsi que celle des travailleurs, des populations rurales et de l’environnement. L’outil idéal pour développer votre confiance, votre autonomie et votre créativité culinaire, et contribuer à bâtir une nouvelle culture alimentaire plus écologique, solidaire, résiliente et nourrissante !

 

Sauvons notre planète : les forêts, Jess French, illustré par Alexander Mostov, Multimondes, novembre 2021, 64 pages.
Cinq raisons d'aimer les forêts :
  1. Elles nous donnent de l'oxygène.
  2. Elles abritent 80 % des plantes et des animaux terrestres.
  3. Elles contribuent à lutter contre le réchauffement climatique.
  4. Elles fournissent abri, nourriture et médicaments
  5. Elles sont belles : chacune est un trésor unique !

Les forêts font tout cela, et bien plus encore. Mais la déforestation met notre planète en danger. À nous d'agir pour les conserver !

Dans ce livre, tu parcourras les différents types de forêts du monde, des taïgas aux forêts tropicales humides, et tu rencontreras les merveilleuses créatures qui y vivent. Tu apprendras aussi les causes et les effets de la déforestation, et tu découvriras les solutions incroyables mises en œuvre dans le monde entier pour sauvegarder la biodiversité forestière. Enfin, un chapitre te donnera les outils pour agir et faire une différence pour aider la planète !

Ce livre est imprimé sur du papier provenant de forêts gérées durablement et avec des encres végétales.

Tout commence par une graine - Comment une toute petite graine se déploie en un monde de merveilles, Laura Knowles (traduit de l'anglais par Dominique Fortier), Illustré par Jennie Webber, Multimondes, novembre 2021, 32 pages.

Comment au fil des étés
Une graine aussi menue
Peut-elle se transformer,
En véritable géant feuillu ?
Traversons ensemble les saisons et les années pour voir une petite graine se transformer en arbre immense, et débusquons les mille et une créatures qui en ont fait leur maison.

 

Ce que nous enseigne la forêt - Redécouvrir le lien entre l'humain et la nature, Peter Wohlleben, traduit de l'allemand par Lise

Deschamps, Multimondes, mai 2021, 280 pages. 

Texte original en allemand traduit par Lise Deschamps

Le lien qui nous unit à la nature n'est et n'a jamais été rompu; nous l'avons juste ignoré quelque temps.

Les arbres ont-ils des souvenirs? Nous envoient-ils des messages? Réagissent-ils aux accolades que nous leur faisons parfois?

Il y a tant de mystères à percer pour suppléer notre mauvaise compréhension des milieux botanique et forestier. Malheureusement nos forêts sont aujourd'hui devenues en bonne partie des plantations caractérisées par une diversité biologique si appauvrie qu'elles n'ont plus rien de sauvage.

Mais il n'est pas trop tard pour repenser notre relation avec la forêt.

 
 
Les barbares numériques - Résister à l'invasion des GAFAM, Alain Saulnier, préface de Pierre Trudel, février 2022, 200 pages.

Ce sont les nouveaux grands seigneurs de notre temps. Les GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft) et autres plateformes (Airbnb, Uber et Netflix) règnent sans partage sur un empire numérique qui transcende les frontières nationales, au mépris de la souveraineté des États et de leurs législations. Épidémie de fausses nouvelles, polarisation des débats, contrôle des données personnelles, surconsommation énergétique et pollution atmosphérique... Ces barbares numériques représentent une véritable menace pour la démocratie. Devant la passivité de nos gouvernements, à Québec comme à Ottawa, Alain Saulnier lance un appel à la résistance.

Pour l'ancien directeur de l'information de Radio-Canada, il est urgent d'établir l'équité fiscale, de protéger les droits d'auteur et de moderniser tout l'écosystème numérique. Il en va de la survie de nos médias, de notre langue et de notre culture françaises en Amérique du Nord. Comme le dit Pierre Trudel, «c'est d'un combat extrême qu'il s'agit. Avec ce livre, Alain Saulnier nous procure les repères pour s'y engager la tête haute.»