Le professeur-chercheur invité à la Chaire Fayolle-Magil Construction en architecture, construction et durabilité, Jean-Paul Boudreau, est entouré par ses étudiants de l'École d'architecture de l'Université de Montréal. 

Une serre en bois ne peut pas être uniquement associée à une structure techniquement performante mais à une nouvelle attention aux milieux. C’est ce qu’on appelle la notion de « technologie appropriée ».

Lors de la 6e édition des Laboratoires INTERFACES 2024, les étudiants ont conçu et construit trois projets de serres solaires urbaines 4 saisons, bioclimatiques en bois sur le campus de l’Université de Montréal selon cette notion de « technologie appropriée ». Cette activité pédagogique est alimentée par les travaux du projet de R&D sur l’innovation et la qualité dans la construction en bois au Québec, financé par le ministère des Ressources naturelles et des Forêts.

La notion de « technologie appropriée » suppose d’évaluer l’adaptation d’un objet, d’une technique ou d’une pratique par rapport à un contexte singulier ou le milieu dans lequel elle est mise en œuvre.

L’anticipation des impacts environnementaux, l’économie des ressources, le souci de durabilité mais aussi le désir de promouvoir des modes de vie plus autonomes sont autant de critères pour recourir à cette notion de « technologie appropriée ».

Dans le cas précis du Labo 2024, cette notion de « technologie appropriée » a été pris en considération à partir de six principes fondamentaux, que sont;
1.    La lumière uniforme à spectre complet et dispersée ;
2.    Le captage optimum de l’énergie solaire ;
3.    Le stockage de cette énergie et la réduction des pertes ;
4.    L’utilisation optimale et responsable de l’eau et des nutriments ;
5.    La délimitation des zones de la serre incluant les lieux de socialisation ;
6.    La forme et la construction optimal dans un esprit de sobriété carbone.

« La notion de technologie appropriée nous montre qu’il existe un trésor de possibilités techniques méconnues et inexploitées pour imaginer des modes de vie terrestres, joyeux, désirables, appropriés à leur milieu et compatibles avec les limites planétaires ».

Merci à Clément Gaillard du bureau d’étude Freio et spécialisé dans le domaine de la conception bioclimatique et l’adaptation au changement climatique d’avoir collaborer avec l’équipe du Labo INTERFACES 2024 et à faire connaître cette notion de « technologie appropriée ».

Pour plus de détail sur les trois prototypes : https://lab-interfaces-bois.umontreal.ca/labo-serre/