Un groupe international d'éminents juristes, médecins, physiciens, épidémiologistes et autres experts de la santé des enfants ont annoncé aujourd'hui leur soutien à une nouvelle déclaration internationale destinée à sensibiliser le public à trois droits fondamentaux des enfants qui ne sont pas suffisamment protégés : le droit d'être à l'abri des plateformes et applications addictives, le droit d'être à l'abri des rayonnements dangereux des appareils de communication sans fil et le droit d'être à l'abri de l'exploitation commerciale d'informations privées.

La Déclaration internationale sur les droits de l'enfant à l'ère numérique s'appuie sur la Déclaration des Nations unies sur les droits de l'enfant de 1959 et encourage les décideurs à tous les niveaux du gouvernement et de l'éducation à prendre des mesures immédiates pour protéger les enfants d'éventuels préjudices. La déclaration est promue par deux organisations à but non lucratif, le Broadband International Legal Action Network of California (BBILAN) et Americans for Responsible Technology, dont le siège est à New York.

« L'existence des droits légaux des enfants est bien reconnue, mais ils ne sont pas appliqués de manière adéquate ou uniforme, en particulier lorsque ces droits entrent en conflit avec de puissants intérêts commerciaux », déclare Julian Gresser, président du BBILAN et l'un des auteurs de la déclaration. « L'obligation légale de protéger les enfants et de faire respecter ces droits en leur nom incombe à tous les adultes, en particulier aux parents, aux tuteurs légaux et aux autres personnes en position d'autorité. Cette protection des enfants à l'ère numérique est un principe juridique de base qui, nous en sommes convaincus, sera de plus en plus reconnu comme faisant partie du droit coutumier international et qui pourra être reconnu et mis en œuvre par tous les pays de la planète. »

« Nous abordons cette question avec une grande ouverture d'esprit, déclare Doug Wood, directeur national d'Americans for Responsible Technology. Les parents et les responsables scolaires reconnaissent les dangers de la dépendance numérique, les experts en protection de la vie privée s'inquiètent de la monétisation des données privées des enfants, et les médecins et les épidémiologistes s'inquiètent des impacts biologiques à long et à court terme des rayonnements. Cette déclaration offre une solution holistique à ces trois problèmes. »

Les experts et les organisations juridiques, sanitaires et scientifiques, ainsi que les autres défenseurs des enfants du monde entier, sont invités à signer la déclaration, qui sera présentée aux Nations unies lors de la Journée mondiale de l'enfance, le 20 novembre.
 
Tant le public que les experts sont invités à signer la déclaration sur le site https://www.thechildrensdeclaration.org