Le Côteau vert est une coopérative d'habitation de 95 logements qui réunit des citoyens et citoyennes qui ont à cœur l'engagement collectif, la famille et la protection de l'environnement.. © coteauvert.com
Le Côteau vert est une coopérative d'habitation de 95 logements qui réunit des citoyens et citoyennes qui ont à cœur l'engagement collectif, la famille et la protection de l'environnement.. © coteauvert.com

« Les coopératives d’habitation contribuent-elles à un développement durable des communautés? » C’était l’une des questions posées sous forme de sondage en direct à la fin du colloque Vert l’avenir, organisé par la Confédération québécoise des coopératives d’habitation (CQCH) en novembre dernier, à Victoriaville. « Oui »  ont répondu 92 % des participants. Ils avaient eu pour s’en convaincre des conférences, un atelier, une table ronde et des exposants pour réfléchir ensemble aux multiples initiatives possibles pour verdir les coopératives. Non, les bâtiments sains et écologiques ne sont pas réservés aux condominiums de luxe.

Aperçu du colloque complémenté par les propos recueillis ultérieurement auprès de deux spécialistes, Emmanuel Cosgrove, directeur général d’Écohabitation, et de Yann Omer-Kassin, chargé de projet auprès du Groupe de ressources techniques Bâtir son quartier.

« Oui » était assurément la bonne réponse, car comme l’a rappelé Olivier Riffon, professeur associé au Département des sciences fondamentales de l’Université du Québec à Chicoutimi, parmi les 17 objectifs de développement durable définis par les Nations Unies, le 11e est dévolu aux villes et aux communautés durables. « Il y a un objectif de développement durable en habitation parce que se loger répond à un besoin de base », justifie-t-il. De plus, agir sur le 11e  objectif en offrant un logement abordable comme le font les coops permet de réduire la pauvreté (1er objectif) et les inégalités (10e). L’efficacité énergétique d’un bâtiment, la gestion de l’eau, les matériaux sains et l’aménagement paysager déteignent à leur tour sur la bonne santé et le bien-être (3e objectif), la consommation et l’approvisionnement responsable (12e), la lutte contre les changements climatiques (13e)… Les coopératives d’habitation représentent donc un levier multidirectionnel du développement durable. Mais si les dimensions économiques et sociales sont intrinsèques aux coopératives d’habitation, la dimension environnementale se trouve moins saillante. Pourtant, bâtir ou rénover de vert les coopératives s’avère possible, quitte à avancer pas à pas.

 

Bâtir vert

 Benny Farm © Audrey Belval
Benny Farm © Audrey Belval

Certains projets se bâtissent d’emblée autour d’un projet environnemental, comme ce fut le cas du complexe Benny Farm, dans l’arrondissement Notre-Dame-de-Grâce, à Montréal. Construit entre 2004 et 2011, il compte plusieurs bâtiments détenus en mode condominium, coopérative d’habitation et organisme sans but lucratif (OBNL). Outre les nombreux espaces verts, les toits verts, la gestion des eaux de pluie, le choix de matériaux écologiques, la mixité sociale, le site se démarque par le déploiement d’énergies renouvelables (géothermie et solaire thermique) et de systèmes de récupération de chaleur des eaux grises. Cet ambitieux projet a obtenu la certification Novoclimat et récolté en 2006 le prix bronze mondial décerné par la Holcim Foundation for Sustainable Construction, établie en Suisse, pour la création de l’organisme de gestion Énergie Verte Benny Farm. Ce modèle en matière d'architecture urbaine et paysagère fut créé par la firme d’architecture montréalaise L’ŒUF en collaboration avec la firme de génie Martin Roy et Associés. Le projet consistait en la construction et la rénovation durables de 187 unités de logements réparties sur quatre propriétés, reliant chacune d'entre elles à une infrastructure verte partagée. « Ce prix couronne quinze ans d’efforts soutenus des concepteurs et des organismes partenaires. Ces efforts reposent sur des valeurs sociales et communautaires authentiques, conjuguées à la vision d’un développement urbain viable qu’ont les artisans du projet », a alors l'architecte déclaré Daniel Pearl, cofondateur de L’ŒUF.

Malheureusement, le résultat n’a pas toujours été au rendez-vous. « C’était une époque où on voulait favoriser les énergies renouvelables avant qu’elles deviennent rentables, relate Emmanuel Cosgrove. Il y a eu beaucoup de dépenses sur des systèmes comme le solaire thermique qui ont entraîné plus de problèmes que de bénéfices. Avec une bonne isolation et des fenêtres haute performance, pour une fraction du coût, ils auraient pu faire des logements plus confortables. C’est ce qu’on sait aujourd’hui, mais ça en prend qui brisent la glace. »

Fin des années 2000, la coopérative d’habitation Le Coteau vert et l’OBNL Un toit pour tous voyaient le jour dans l’arrondissement Rosemont–La Petite-Patrie. Le Groupe de ressources techniques Bâtir son quartier a accompagné le projet et Yann Omer-Kassin relate que les membres fondateurs avaient visé dès le début une coop verte. À deux pas de la station de métro Rosemont et à la croisée de six lignes de bus et de pistes cyclables, l’ensemble est particulièrement bien connecté au reste de la ville. La voiture ici est superflue et le site ne compte d’ailleurs que 12 cases de stationnement pour les 155 logements. « Si on avait respecté les règles quant au stationnement, il aurait fallu une soixantaine de cases et la cour intérieure n’aurait été qu’un stationnement », relate Yann Omer-Kassin. À la place, les résidants profitent d’espaces verts et de terrains de jeu pour les enfants.

Les bâtiments certifiés Novoclimat se démarquent entre autres par leur ensoleillement optimisé, leurs logements transversaux pour favoriser la ventilation naturelle, leur système de récupération de la chaleur des eaux grises, leur plomberie à faible débit et leur système de géothermie. Les mesures d’efficacité énergétique du Coteau vert ont fait leurs preuves, comme le démontre une étude produite par Ressources naturelles Canada et des collaborateurs en 2016. En suivant la consommation électrique des résidants pendant un an et en la comparant à la consommation électrique qu’auraient nécessité les mêmes logements (aussi bien isolés) chauffés uniquement à l’électricité, l’étude conclut que la géothermie et la récupération de chaleur permet une réduction de 50 % de la consommation électrique.

En plus de bénéficier d’un logement 5 % moins cher que le loyer médian, les résidants profitent aussi d’une facture d’électricité réduite. Il faut dire cependant que le Coteau vert était un projet pilote pour lequel Bâtir son quartier a couru des subventions supplémentaires (récompensant notamment l’innovation) au programme AccèsLogis de la SHQ. Par la suite, la SHQ a révisé son programme, et elle exige, depuis 2013, que les constructions neuves soient certifiées Novoclimat 2.0. « On a atteint l’objectif qui visait une plus grande exigence de la société pour le logement social. Il n’y a pas de raison que des personnes à faibles et moyens revenus fassent les frais d’un programme qui ne voit pas de pertinence à encourager les économies d’énergie et le développement durable », commente Yann Omer-Kassin.

 

De Novoclimat à Maison passive

 © Cohabitat Québec
© Cohabitat Québec

Une autre coopérative remarquable en développement durable s’avère celle de Cohabitat Québec, inaugurée en 2013. Il s’agit d’une coopérative de propriétés soutenue financièrement par la Caisse d’économie solidaire Desjardins et le fonds de développement de Filaction. « L’idée de départ, portée par Michel Desgagnés, était que le logement communautaire se voyait réservé aux locataires. Pourquoi des propriétaires ne pourraient pas avoir une vie communautaire? » questionne Daniel Fortin, conseiller stratégique en habitation à la Caisse et responsable du dossier. La conception finale du projet est signée par la firme d’architecture et de construction durable Tergos. Elle comporte 42 unités d’habitation, des espaces communs (buanderie, cuisine, atelier, salle de jeu et chambres d’amis) et une cour intérieure. Avec les mesures d’efficacité énergétique, la plomberie à faible débit d’eau, la gestion des eaux de surface, les matériaux sains et naturels, la végétation, la proximité des services et du transport en commun, l’ensemble a pu être certifié LEED Platine. « Tout est là », commente Emmanuel Cosgrove, qui parle d’une réalisation exceptionnelle. Il n’y a pas de géothermie ici, mais l’approche bioclimatique pour maximiser les gains solaires passifs et la ventilation naturelle ajoutée à la qualité de l’enveloppe des bâtiments permettent de dépasser les exigences de Novoclimat.

 La Conviviale. © Les architectes Proulx et Savard
La Conviviale. © Les architectes Proulx et Savard

C’est bien, mais en matière d’efficacité énergétique, La Conviviale, à Rimouski, fait encore mieux. Financée par le volet Accès Logis de la SHQ, elle ne forme pas une coopérative d’habitation, mais ça vaut le coup de décrire cette résidence de l’Office municipal d’habitation de Rimouski pour démontrer que l’efficacité énergétique se trouve compatible avec le logement communautaire. Ses trois bâtiments inaugurés en 2015 sont conçus dans l’esprit de la norme allemande Passivhaus en maximisant l’isolation, l’étanchéité, les gains solaires et la récupération de chaleur pour réduire la consommation énergétique d’environ 90 % par rapport à un bâtiment classique. Résultat, les murs, la toiture et les fenêtres montrent une résistance thermique respective de 57, 89 et 4,3. « C’est le double de l’exigence de Novoclimat 2.0 », compare Emmanuel Cosgrove. Cela se traduit par une consommation électrique pour le chauffage de 38 kWh/m²/an. À ce titre, La Conviviale se qualifie pour l’Indice solaire passif (ISP) élaboré par Écohabitation dans le but de reconnaitre l’effort déployé pour réduire la consommation énergétique de chauffage des bâtiments en dessous de 50 kWh/m²/an.

« La tendance d’AccèsLogis est d’aller vers l’hyper performance, plus loin que Novoclimat », poursuit Emmanuel Cosgrove, car l’investissement initial se rentabilise par les économies d’énergie subséquentes. C’est ce qu’a exposé Alejandro Montero, fondateur de Tergos, au colloque. Pour sa démonstration, il a comparé trois immeubles de typologie rigoureusement identique conçus selon le Code de construction du Québec, la norme Novoclimat 2.0 ou la norme Maison passive. En partant des mêmes hypothèses de départ, soit une subvention d’AccèsLogis de 50 %, une contribution du milieu de 5 %, un taux hypothécaire de 3,4 % et un amortissement sur 25 ans, il arrive à des mensualités respectives de 2387, 2482 et 3055 dollars. Sans surprise, construire selon les normes Novoclimat 2.0 et Maison passive coûte plus cher, mais le portrait change après considération des facturations d’électricité. En utilisant le logiciel de modélisation de la consommation énergétique PHPP (Passive House Planning Package), Alejandro Montero calcule que la consommation énergétique (chauffage et autres appareils électriques) sera respectivement pour les trois types de conception de 150, 120 et 42 kWh/m2/an. Les économies réalisées sur la facture d’électricité permettent un rendement de l’investissement en 7 ans pour la conception selon Novoclimat 2.0 et en 16 ans selon Maison passive, en excluant les hausses de tarifs de l’énergie. « À long terme, concluait M. Montero lors du colloque, ça vaut le coup d’investir en efficacité énergétique, parce que la seule certitude que nous avons, c’est que les coûts d’énergie vont augmenter ». Et il ne faut pas oublier qu’une habitation à plus haute efficacité énergétique s’avère aussi plus confortable et généralement plus saine et durable, car elle résiste davantage à la condensation de la vapeur d’eau et aux moisissures.

 

Convertir en vert

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« Quand on construit, il faut en profiter pour être exemplaire, mais il y a beaucoup à faire avec les anciens bâtiments », estime Emmanuel Cosgrove. En outre, convertir un bâtiment permet de rentabiliser l’investissement en matériaux et en énergie de la construction initiale. C’est ainsi que le bâtiment industriel de la première usine d’électrification de Montréal, situé dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve, est devenu la coopérative d’habitation Station N°1. Une structure en bois a été bâtie à l’intérieur de la maçonnerie, conservant ainsi la façade du bâtiment. Le toit a été ajouré pour former une cour intérieure, mais les fermes métalliques se trouvent encore en place ainsi que le pont roulant qui servait à l’entretien des trains. La coopérative Station n°1 comporte aussi une construction neuve pour totaliser 74 unités d’habitation et vise une certification Leed. Outre des attributs environnementaux, 10 % des logements sont accessibles et adaptables. Pour répondre aux besoins d’une famille, un appartement a notamment été aménagé pour permettre la circulation en fauteuil roulant et l’insonorisation a été renforcée dans la chambre d’un enfant autiste, particulièrement sensible au bruit.

 Loggia Bellechasse. © batirsonquartier.com
Loggia Bellechasse. © batirsonquartier.com

Dans le quartier Rosemont, l’hôpital Bellechasse a été converti en logements par l’OBNL Les habitations communautaires LOGGIA. Ayant bénéficié d’un financement d’AccèsLogis, il est conçu selon la norme Novoclimat (1.0, de 1999), mais le projet visait plus haut et a obtenu une certification Leed Or. Sur le plan social, la majorité des logements sont en accessibilité universelle et là aussi l’OBNL va plus loin en réservant des logements à des personnes atteintes de la sclérose en plaques.

 

Rénover vert

Tous ces exemples sont inspirants mais ne reflètent guère la réalité des coopératives qui doivent gérer d’anciens bâtiments construits sans visées environnementales. Cependant, le développement durable est un train en marche et rien n’empêche d’entreprendre une démarche pas à pas comme l’a dépeint Manon Rondeau, présidente du conseil d’administration de la Coopérative d’Habitation du Lac, à Gatineau. « On a commencé par des petites initiatives sans trop que les gens s’en aperçoivent », raconte-t-elle. Au moment de changer les détecteurs de fumée, la coopérative a opté pour des détecteurs munis de pile garantie 10 ans. Il n’y a plus besoin de changer la pile tous les ans, ce qui se traduit 10 ans plus tard pour les 60 logements par près de 1 200 piles en moins à la poubelle. Un petit pas pour l’environnement qui n’incommode nullement les membres dans leur vie quotidienne. La coopérative a ensuite entrepris de remplacer les gros luminaires installés sur les toits par des luminaires installés à mi-hauteur du bâtiment et munis de détecteur de mouvement. Ils sont plus économes en énergie et moins coûteux en entretien. Un autre pas qui ne bouleverse pas les habitudes des résidants. L’étape suivante a été de remplacer les tondeuses et les coupe-bordures à essence par des équipements électriques moins polluants et aussi moins bruyants. Résultat, « les gens se précipitent pour faire la pelouse. Ça a apporté quelque chose de positif », relate Manon Rondeau.

Avec ce petit pas supplémentaire, les membres n’étaient plus spectateurs mais acteurs de la démarche. La coopérative a maintenant son comité Enviro Vert, une chronique verte dans son bulletin d’information et quelques projets dans ses cartons : remplacer l’asphalte par du pavé alvéolé, augmenter la taille du bac à compost, organiser la collecte des piles et des articles électroniques, blanchir la toiture. « Un pas à la fois, on peut accomplir de grandes choses », conclut Manon Rondeau.

À Sherbrooke, la Coopérative d’habitations des Cantons de l’Est s’est dotée, en 2015, d’une politique de développement durable. Gabrielle Letarte-Dupré, stagiaire en environnement à la coop, a présenté son travail pour mettre en place la collecte des piles, des ampoules, des solvants, des peintures et du polystyrène. Mais surtout, elle a fait l’inventaire des gaz à effet de serre émis par le système de chauffage de certains de ses bâtiments et proposé un mécanisme de compensation par la plantation d’arbres par le biais de l’organisme SOCODEVI. Concrètement, ils émettent annuellement 112 tonnes de CO2 dans l’atmosphère, et pour les compenser, il faudrait planter 562 arbres chaque année au coût de 1 684 dollars, ce qui serait financé par une augmentation de un à deux dollars sur le loyer mensuel. Les membres auront à se prononcer s’ils acceptent cette dépense supplémentaire, mais ce calcul a le mérite de montrer concrètement l’impact environnemental d’une partie de leurs activités.

 

Des ressources pour agir

Calculer l’empreinte écologique du chauffage et des diverses activités d’une coopérative représente un bon exercice pédagogique pour éduquer les gens et les inciter à réduire l’impact environnemental, croit Emmanuel Cosgrove. Mais pour aller plus loin, il faut « faire la chasse aux économies d’énergie », comme il dit, et viser les « interventions qui se remboursent à même les économies d’énergie ». Par exemple : réduire les courants d’air, réparer les fenêtres qui ferment mal, ajouter une pellicule à faible émissivité sur les fenêtres, isoler l’entretoit… «  Penser entretien avant de faire des travaux majeurs » était aussi ce que préconisait au colloque Étienne Pinel, conseiller en transfert de connaissances à la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL). Sur le site de l’organisme fédéral, schl.ca, on trouve un ensemble de fiches (les voir sur bit.ly/2mEg7or) sur les thèmes de l’économie d’eau, du chauffage, de l’enveloppe du bâtiment… chacune présentant une série de mesures en précisant la durée du rendement de l’investissement. Par exemple, la fiche sur l’eau chaude domestique indique que l’isolation des canalisations et des réservoirs se remboursent sur une période de deux à quatre ans ou encore que le rendement de l’investissement d’un système de récupération de chaleur des eaux ménagères se fera en 2 à 12 ans, selon le type d’installation et d’usage.

Mais même si l’investissement se rembourse sur les économies d’énergie, il faudra bien réunir les fonds. La Caisse d’économie solidaire Desjardins et le Fonds d’aide à la rénovation de l’habitation communautaire (FondsARHC) tenaient un kiosque au colloque. « La caisse d’économie solidaire utilise une partie de ses excédents non pas en ristournes individuelles mais en ristournes collectives pour alimenter un fonds d’aide au milieu d’environ un million de dollars par année. Ce fonds est destiné à répondre aux demandes des membres », explique Daniel Fortin. Or, 450 coopératives d’habitation sont membres de la Caisse et elles peuvent présenter des demandes de développement durable, comme l’a fait la coopérative de l’Escalier, à Québec, pour installer un toit jardin.

De son côté, John Johnston, conseiller à l’investissement, indique que le Fonds ARHC dispose de 32,5 millions de dollars accessibles sous forme de prêts en capital patient. « La coop emprunte l’argent mais ne paye les intérêts et son capital qu’à la fin de sa convention, sauf si elle génère des revenus pendant la convention », explique John Johnston. Les projets classiques sont des changements de fenêtres, mais il donne aussi l’exemple de l’OBNL Habitations de l’Isle-Verte qui a isolé le plancher de la dalle béton.

Ces exemples et démarches montrent que plusieurs pistes s’offrent aux coopératives soucieuses de réduire leur empreinte environnementale. Surtout, l’investissement s’avère rentable même si, comme le disait Olivier Riffon, il est plus facile de voir le coût initial que de calculer l’économie qui en résultera.