
« Mon objectif est d'aider autant de personnes que possible à retrouver leur santé après avoir souffert des effets négatifs des interférences électromagnétiques qu’on appelle aussi électricité sale », explique Linda Kurtz. Cette bachelière en anthropologie et maître en archéologie n'aurait jamais imaginé devoir créer sa propre entreprise; c’était avant d’avoir trouvé un remède à ses symptômes intenses ressentis par un nombre croissant de gens. « Je pense avoir toujours été sensible à la pollution électromagnétique et chimique. Je souffrais déjà de fatigue chronique au lycée à la fin des années 70 et cela n'a fait qu'empirer avec l'âge, ceci parallèlement à l'introduction d'ampoules et d'appareils électroménagers à faible consommation d'énergie, lesquels sont de plus en plus présents dans nos foyers. Je n'ai jamais supporté les variateurs de lumière. J'ai appris plus tard qu'ils génèrent d'énormes interférences électromagnétiques, également appelées électricité sale ou bruit de ligne. Puis, en 2000, j'ai soudainement développé des troubles du sommeil. Un an plus tard, alors que je faisais du vélo, j'ai découvert une antenne-relais cachée par des arbres à 300 mètres de chez moi. Cette année-là, la population d'insectes dans mon jardin avait presque diminué de moitié », explique-t-elle. D'ailleurs, en 2021, une revue de la littérature cosignée par le Dr Albert Manville, ancien expert senior en gestion de la faune sauvage auprès du gouvernement américain, a mis en évidence les dangers des rayonnements radiofréquences (RF) pour les animaux.
Compteurs communiquant par radiofréquences
Linda a entendu parler de l'électrohypersensibilité pour la première fois en 2009, dans le cadre de son travail de thérapeute craniosacrale, lorsqu'elle a traité un étudiant qui disait ne plus pouvoir utiliser d'ordinateur ni de téléphone portable. En 2012, une connaissance lui a raconté à quel point elle était tombée malade lorsque des compteurs intelligents avaient été installés dans son appartement. C'était aussi la première fois que Linda entendait parler des compteurs intelligents. Elle a envisagé la possibilité qu'elle aussi puisse y être sensible, mais elle ignorait si c’était le cas.
En 2012, elle a appris que son fournisseur d'électricité dans le Michigan installait des compteurs intelligents. À peine une semaine plus tard, elle en ressentit les effets lorsqu'elle rendit visite à une amie. « Je suis entrée chez elle et, en quelques secondes, j'ai eu l'impression d'être dans un film de science-fiction de série B, avec des rayons qui me zappaient et me traversaient. Il s'est avéré qu'il y avait trois compteurs intelligents sur le mur de sa cuisine. J'étais tellement désorientée que j'ai dû partir au bout de vingt minutes. Il s'agissait sans aucun doute d'une combinaison de rayonnement sans fil et d'électricité sale. »

Après avoir passé quatre jours à se documenter sur les dangers des radiofréquences et de l'électricité sale provenant de ces compteurs, Linda Kurtz a fondé le Smart Meter Education Network qui s'est battu tant devant les tribunaux qu’au niveau local contre l'installation de compteurs intelligents et numériques ainsi que pour le maintien des compteurs analogiques (mécaniques), lesquels ne génèrent pas d'électricité sale. Peu après, Donald Hillman, professeur émérite de sciences animales à l'Université d'État du Michigan et expert des effets nocifs des courants telluriques sur les animaux, s'est rendu chez elle afin de mesurer l'électricité sale sur son câblage et sur ceux des maisons déjà équipées de compteurs intelligents ou numériques. Ces ondes transitoires de haute fréquence, dans la bande des kilohertz (kHz), polluent l'onde sinusoïdale de 60 hertz (Hz) produite par les compagnies d'électricité. Augmentant notamment les risques de diabète et de sclérose en plaques, elles sont considérés comme une des formes les plus nocives de champs électromagnétiques domestiques1, notamment par le professeur de toxicologie des ondes Paul Héroux.
En 2008, dans une école californienne, l'ancien épidémiologiste en chef de l'État de Washington, le Dr Samuel Milham, a découvert que les enseignants surexposés à cette pollution électromagnétique souffraient de taux anormalement élevés de divers cancers (peau, utérus et thyroïde). Il a émis l'hypothèse qu'il s'agissait de « cancérigènes universels » alimentant tous les types de tumeurs. (Découvrez son livre Dirty electricity, disponible sur son site web, et dont il fait un compte rendu dans cette vidéo.)
La vaste majorité des appareils électroniques modernes sont équipés d'une alimentation à découpage dont la régulation est assurée par des composants électroniques (généralement des transistors) de puissance utilisés en commutation. Celui-ci interrompt et pulse rapidement l'onde de 60 Hz, ce qui génère de l’interférence électromagnétique composé à la fois de bruit de ligne (électricité sale) et d'harmoniques. Ces changements soudains dans la qualité de l'onde se produisent des milliers de fois par seconde, d’où leur fréquence en kilohertz. Comme l'explique Wikipédia, les alimentations à découpage, malgré leurs avantages, « engendrent un bruit électromagnétique relativement important, dû au signal rectangulaire (riche en harmoniques) à la fréquence de découpage. Cette limitation les rend impropres à certaines applications ». En somme, les industries électriques s'inquiètent des dommages que ces interférences peuvent causer aux équipements électriques, mais nient les dangers qu’elles représentent pour les organismes vivants.
Linda dit être devenue hypersensible aux produits chimiques après quatre ans d'exposition à l'électricité sale et aux radiofréquences provenant des compteurs intelligents et d'autres sources.
Filtres enfichables et centraux
En 2012, elle a testé les « filtres » enfichables recommandés par le Dr Milham pour éliminer l'électricité sale, mais comme beaucoup d'autres personnes, elle y a réagi très négativement. « Je me sentais aussi mal qu’avec l'électricité sale, probablement à cause des champs magnétiques que ces filtres ajoutent au câblage et dans l’air. Ce sont de gros condensateurs. J'ai réalisé que je serais condamnée si un compteur numérique était installé chez moi, car les compteurs numériques (communicants ou non communicants) génèrent aussi beaucoup d'électricité sale qui se propage dans toutes les pièces de la maison. En 2017, mon fournisseur d'électricité a installé un compteur intelligent chez moi sans mon consentement. Trois à cinq secondes après être entrée chez moi, mon cou et ma tête ont commencé à se crisper, et ensuite mes épaules et mon torse. Mon corps s'est mis à vibrer comme du métal. J'ai couru au sous-sol et j'ai coupé le disjoncteur principal; les sensations et les contractions ont cessé immédiatement. »

Au fil des ans, elle a discuté de l'électrosmog avec des milliers de personnes. Elle ne connaissait aucune solution vraiment efficace pour protéger tout le monde de l'électricité sale, jusqu'à ce qu'elle teste le filtre pour toute la maison Power Perfect fabriqué par Satic. « Depuis que je l'ai installé sur mon entrée électrique pour purifier toute l'électricité qui circule dans ma maison, je ne ressens plus aucun des effets que j'avais dans les maisons équipées de compteurs intelligents : pas de palpitations cardiaques, d'acouphènes (bourdonnements d’oreilles), de maux de tête, de pertes de mémoire temporaires ou d'autres problèmes. En fait, un mois et demi après avoir installé le Power Perfect, je suis entrée dans mon salon et j'ai soudainement réalisé que je me sentais mieux chez moi que lorsque j'avais un compteur analogique, mais pas de filtration. L'énergie était apaisante. Mon corps avait eu le temps de récupérer, il n'était plus soumis 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 à l'électricité sale qui pénétrait dans ma maison par les compteurs intelligents et les appareils électroménagers de mes voisins. Beaucoup d'autres personnes, même celles qui ne sont pas électrohypersensibles (EHS), ont éprouvé un sentiment de calme similaire dans leur maison. Et celles qui souffraient de graves problèmes de santé causés par l'électricité sale ont constaté une amélioration de leur santé, une réduction de leurs symptômes et souvent des changements qui semblent miraculeux, tout cela grâce à l'élimination de l'électricité sale. »
Linda a créé le site web No Dirty Electricity afin de distribuer les produits Satic qu'elle considère comme étant les meilleurs sur le marché. Selon elle, n'importe quel compteur d'électricité sale élimine généralement 90 % de l'électricité sale dans une maison grâce à ces filtres. Leur secret : ils filtrent un spectre plus large de fréquences électromagnétiques que les autres produits sur le marché, de 4 kHz à 100 000 kHz (ou 100 MHz).
On peut joindre Linda Kurtz via son site NoDirtyElectricity.com ou au 520 398-2985.
« La science montre clairement qu'en matière de toxicité, la fréquence n'est pas un facteur déterminant de l'activité biologique. L'activité biologique est déterminée par les caractéristiques et la fonctionnalité des ondes, les ondes polarisées étant les plus nocives en termes d'action biologique », explique le chercheur Dimitris Panagopoulos, qui cosignait un article sur le sujet en 2015 dans la prestigieuse revue Nature. Depuis cette publication, « la science a confirmé que la polarisation est un facteur clé et que les ondes les plus actives qui déclenchent la polarisation sont celles qui transportent des informations. Ainsi, les ondes radio qui transportent des informations, comme celles des téléphones portables, du WiFi et d'autres technologies de communication, constituent un danger lorsqu'elles transportent activement des signaux.
« Quant à l'« électricité sale », elle n'est pas polarisée, mais se caractérise par des pics erratiques et d'autres courants alternatifs non standard causés par des éléments tels que les variateurs de lumière, qui provoquent des déviations de la forme d'onde par rapport à l'onde sinusoïdale normale de 50-60 Hz. Voici le piège. L'électricité sale dans un circuit attire les ondes radio porteuses d'informations présentes dans l'environnement. Ainsi, les circuits électriques « sales » d'un bâtiment créent une sorte d'effet de cage de Faraday qui augmente la densité des ondes polarisées dans cet environnement clos. L'impact biologique de l'« électricité sale » n'est donc pas direct, mais indirect, dans la mesure où il accentue l'impact des ondes polarisées à proximité. »