La vaste majorité des économies d'énergies sont obtenues grâce à une bonne conception ainsi qu'à une étanchéité et une isolation supérieures. Images : Écohabitation

 

Fils de constructeur, Emmanuel Cosgrove était tout jeune quand il a appris comment construire une maison très étanche à l’air. « À six ans j’avais les mains dans le scellant acoustique », disait-il en présentant sa formation Maisons passives : vers l’hyperperformance, le 30 mars dernier.

Or, ceux qui s’improvisent pionniers apprennent souvent des leçons à la dure. « En 1982, mon père a construit une maison familiale pleine de problèmes parce qu’elle était hyperétanche et hyperisolée mais sans échangeur d’air, en plus d’être chauffée avec une fournaise au bois qui boucanait beaucoup, raconte le fondateur de l’organisme Écohabitation. J’ai encore des faiblesses au niveau pulmonaire, probablement parce que j’ai grandi dans une maison [d’inspiration] R-2000 sans ventilation. Mes amis, qui étaient [comme lui] tous des végétariens, trouvaient que je sentais le bacon! »

Si on apprend une chose pendant son excellente formation d’une journée offerte par Écohabitation, c’est que peu importe les matériaux et les systèmes d’enveloppe du bâtiment choisis, leurs avantages sont vite éliminés si les principes de la science du bâtiment ne sont pas appliqués à la lettre. 

La maison Edelweiss d'Emmanuel Cosgrove a été bâtie en s'inspirant des exigences du programme des maisons passives du Passivhaus Institut allemand.

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