Le couple a emménagé en avril alors la photographe Annie Fafard a ajouté le gazon artificiel dans Photoshop!

Matériaux sains, enveloppe performante et un minimum d’électrosmog : un couple raconte l’histoire d’une nouvelle maison conçue pour répondre aux besoins d’une dame hypersensible. 

Photos : Annie Fafard pour Larix Construction

Louise se dit modérément électrosensible depuis une quinzaine d’années. « Je fais attention au cellulaire, on n’a pas de Wi-Fi, on a fait câbler l’Internet et on a demandé un compteur non communicant à Hydro-Québec. Quand ils ont installé le communicant, j’ai vraiment mal réagi, c’est comme un stresseur. Je cherchais une place dans la maison où je pourrais mieux dormir. Bref, ça demeurait gérable, ça allait jusqu’à un certain point. Puis, il y a deux ans, un chiro a stimulé mon nerf vague avec un appareil au laser. J’ai senti un courant passer dans ma colonne et quand je suis revenue chez moi, je réagissais à toute électricité : de l’ordinateur, du four, etc. Ma vie est devenue un enfer. Passant du stade modéré à grave, j’ai dû passer beaucoup de temps à vivre dehors, pour récupérer. Avec l’aide du consultant en hygiène électromagnétique Stéphane Bélainsky d’EM3E, on éteignait le plus de circuits possible la nuit, pour réduire mon exposition aux champs électromagnétiques. Mais au lieu de tout ouvrir les murs pour poser du BX [câble commercial avec gaine d’aluminium blindant les champs électriques], on a décidé de se faire construire une nouvelle maison, pour notre retraite. »

Louise et son mari, Pierre, qui m’ont demandé de changer leurs noms pour préserver leur anonymat, ont déniché un grand et superbe terrain boisé, à Val-Morin, au bord d’un ruisseau, avec vue sur le parc régional Dufresne. « On voit très peu d’habitations. On a mesuré les ondes et vu que les antennes sont éloignées, au village de Val-David et dans les centres de ski alpin. »  

Ils ont emménagé à la mi-avril dans une magnifique maison à charpente de bois massif qu’ils s’y sont fait construire par Larix Construction. Voici comment s’est déroulé ce projet ambitieux qui remet en question nos façons de construire nos maisons malsaines et énergivores. 

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