Brisé puis protégé par les nazis, le scientifique Herman Schwan proposa les limites d'exposition aux CEM encore en vigueur aujourd'hui et qui sont basées sur leurs effets thermiques. En 1988, il confirma que les champs électriques ont divers effets non thermiques sur les cellules.  www.bioelectromagnetics.org/newsletter/news183.pdf
Brisé puis protégé par les nazis, le scientifique Herman Schwan proposa les limites d'exposition aux CEM encore en vigueur aujourd'hui et qui sont basées sur leurs effets thermiques. En 1988, il confirma que les champs électriques ont divers effets non thermiques sur les cellules.  www.bioelectromagnetics.org/newsletter/news183.pdf

Les champs électromagnétiques domestiques, trop faibles pour échauffer le corps, ont été liés au cancer et aux autres maladies depuis les années 1960. Les limites actuelles de sécurité sont cependant inadéquates pour protéger de ces effets les travailleurs et le public. Le Dr Mae-Wan Ho, directeur de The Institute of Science in Society, basé à Londres en Angleterre, expose ici la mauvaise science au centre de la controverse. Traduction : Teslabel

Le débat actuel sur les dangers pour la santé en provenance de la téléphonie mobile est le prolongement du débat sur les dangers pour la santé des faibles champs électromagnétiques sur le spectre entier des fréquences qui commença dans les années 1950.

La première expérimentation sur les effets biologiques en provenance des champs électromagnétiques (CEM) date de la fin du 19e siècle, lorsque le scientifique russe Danilevsky observa les effets venant des champs des radiofréquences sur une préparation de muscle qui comprenait aussi le nerf qui agissait sur le muscle. Les recherches dans ce domaine atteignirent un sommet simultanément avec le développement du radar entre 1930 et 1940, mais elles arrêtèrent brusquement avec l’arrivée de la seconde guerre mondiale.

L’intérêt pour ce sujet fut rallumé par la découverte que les animaux et les plantes ne réussissaient pas à se développer et même mourraient dans les zones exposées aux ondes au-delà d’un certain minima de densité de puissance, et aussi à cause des plaintes des travailleurs oeuvrant dans les stations radar. Les recherches reprirent dans les années 1950 en Union Soviétique et aux Etats-Unis, tout comme en Pologne, en Italie et plus tard en Grande Bretagne.

 Robert O. Becker
Robert O. Becker

Le débat public sur les dangers pour la santé venant des CEM commença aux Etats-Unis. En 1973, un biologiste, Robert O. Becker [reconnu comme le père de l'électromédecine et deux fois candidat au prix Nobel de médecine] fut approché par le Commandant de la Navy (Force navale) américaine, Paul Tyler, pour qu’il intègre un groupe d’experts afin de mener une évaluation lors des expérimentations que la Navy finançait. Les recherches se rapportaient à un système d’antennes que la Navy projetait de construire dans le Nord du Wisconsin [1] et qui comprenait des grilles et des câbles enterrés s’étendant sur des milliers de miles carrés (1 mile = 1,6 km) de terre. Tout cela serait employé pour les communications avec les sous-marins en plongé.

A cause de la grande taille du système d’antennes et les craintes que les rayonnements électromagnétiques non-ionisants (NIEMR) [2] qu’il émettrait pourraient avoir des impacts sur la santé et l’environnement, le Congrès ordonna à la Navy d’entreprendre les études. (Lire le rapport Glaser, de 1972.)

L’Académie des Sciences de New York parraina une conférence sur les « l’Electricité Médiateur des Mécanismes de Croissance dans les Systèmes Vivants », et Becker y délivra en ouverture un rapport de note brillant qui résumait son travail effectué jusque là qui révélait comment les champs électriques et les courants produits par le corps contrôlent la croissance et la régénération. Dans les années 1960, Becker avait déjà proposé une théorie disant qu’un système de communications électriques existe dans toutes les choses vivantes, et ainsi montrait que les champs appliqués extérieurement pouvaient influencer le processus de croissance et de régénération.

Mais Becker s’inquiétait au sujet des effets indésirables et nuisibles qui pouvaient venir des expositions aux champs électromagnétiques qui étaient souvent de plusieurs fois plus puissants que les champs dans le corps vivant. Il avait choisi un étudiant en recherche détenteur (du diplôme) d’une licence, Andrew A. Marino, pour conduire certaines études sur des souris et des rats. Marino avait en effet trouvé que les animaux exposés aux NIEMR souffraient d’effets adverses (défavorables) Alors qu’on demandait à Becker de revoir (relecture de contrôle) les études que la Navy avait financées.

Il y eut sept scientifiques dans le groupe qui réexaminèrent plus de 30 études. Pratiquement près des 2/3 des études avaient trouvé des effets biologiques en provenance des NIEMR et ceux-ci (les sujets) faisaient partie d’une variété d’espèces, comprenant moisissures de vase, rats, oiseaux et humains. Le résultat fut que tous les membres du groupe pensèrent que l’antenne proposée était un danger potentiel pour la santé humaine, et ils rédigèrent une liste de recommandations et d’études ultérieures.

Au milieu des délibérations, quelqu’un souligna que l’antenne proposée par la Navy produisait des NIEMR similaires à ceux produits par les lignes électriques à haute tension, et que dans les plus grandes lignes transportant 765 000 volts, la puissance des NIEMR pouvait être aussi élevée que des millions de fois plus puissante. Cela jeta le groupe en plein désarroi. Les discussions devinrent chaudes, mais éventuellement les scientifiques consentirent qu’ils avaient à recommander certaines actions : soit que la Navy devrait informer par l’intermédiaire d’un comité spécial consultatif envers le Président disant que les Américains pouvaient être exposés au danger venant des NIEMR dont l’origine est les lignes à hautes tensions.

Marino, qui narra cette histoire dans un livre publié des années plus tard, n’avait aucune idée que lui et son superviseur étaient sur le point d’être amenés dans une des plus acrimonieuse et solitaire bataille contre le complexe militaro-industriel et que des figures les plus proéminentes des institutions scientifiques allaient jouer un rôle clef pour exercer des représailles sur lui et son superviseur. Lorsque tout fut fini, Becker avait perdu toutes les aides en subvention, et dû fermer son laboratoire à Syracuse, dans l'État de New York, après 20 ans de recherche en tant que pionnier du fondement de l’électromagnétisme chez les organismes vivants. (Lire cette entrevue accordée par Becker en 2000.)

Marino avait trouvé que les animaux exposés aux NIEMR de 60 Hz des prises de courant dans les murs gagnaient moins de poids et buvaient moins d’eau. Les animaux exposés avaient aussi des niveaux altérés de protéines de sang et d’enzymes. C’était précisément les mêmes NIEMR qui venaient des lignes à haute tension. Il avait répété l’expérimentation deux fois, avec les mêmes résultats.

D’ici là, au moins deux lignes à 765 000 volts furent projetées et Marino et Becker furent appelés pour donner le témoignage de la preuve lors d’une audience publique en justice sur les lignes à haute tension qui survint à cause des avertissements de Becker. Leurs expérimentations avaient confirmé ce que la Navy avait trouvé par ses propres études. Becker n’avait aucun doute sur le fait que les lignes à haute tension étaient un danger potentiel pour la santé.

Malheureusement, ils étaient contre les Herman Schwan et autres scientifiques qui défendaient l’industrie et leur propre prestige dans les institutions scientifiques. (Critique d'Andrew A Marino.)

Schwan était arrivé aux Etats-Unis, venant d’Allemagne en 1947, avec le Projet Paperclip [3] , un programme controversé du gouvernement pour importer les scientifiques allemands après le seconde guerre mondiale. Il travailla pour la Navy jusqu’en 1950, puis devint professeur à l’Université de Pennsylvanie. Schwan avait fait quelques recherches sur les NIEMR en Allemagne [et fut brisé, puis protégé par les nazis] durant la guerre. Après être arrivé aux USA, il commença à publier des rapports disant que « les lois de la physique » montraient que les seuls effets des NIEMR sur les choses vivantes venaient à travers les échauffements ou les chocs électriques.

Les écrits de Schwan rebondirent avec les préoccupations du gouvernement, qui firent surface dans les années 1950, pour les employés militaires qui rapportèrent plusieurs lésions suite à des travaux autour des radars : lésions aux yeux, stérilités temporaires et permanentes, hémorragies internes et autres problèmes. En réponse à ces plaintes, on demanda à un chirurgien de l’US Air Force [4] , le colonel George Knauf de déterminer la quantité de NIEMR maximum qui était sans danger. Knauf et Schwan commencèrent à travailler ensemble, avec Schwan qui était l’expert pour les effets biologiques.

 http://www.slideshare.net/MAhonen/microwave-radiation-health-guidelines-and-debate-during-the-last-50-years
http://www.slideshare.net/MAhonen/microwave-radiation-health-guidelines-and-debate-during-the-last-50-years

Schwan considéra les histoires de blessures non thermiques comme anecdotiques et non fiables. En conséquence, il considérait les NIEMR comme sures si elles ne causaient pas d’échauffement. Quel était le niveau maximum ? La réponse de Schwan fut que le corps pouvait supporter une certaine quantité de chaleur, par exemple, en transpirant, mais si la chaleur atteignait le point auquel les mécanismes de régulation du corps tombaient en panne, la température augmenterait et des blessures en résulteraient. Suivant ses calculs, le niveau sûr serait de 10 milliwatts par centimètre carré (mW/cm²).  [Pourtant, en 1988, ses propres recherches démontrèrent que des champs électriques peuvent causer divers effets athermiques sur des cellules.]

Ce niveau fut admis provisoirement par le Département de la Défense en 1955, et Knauf reçu l’autorisation pour financer une série d’expérimentations sur l’animal pour vérifier les calculs de Schwan.

Un des chercheurs financé fut Solomon Michaelson de l’Université de Rochester, qui utilisa des chiens bassets comme animal de tests et « dans des séries révoltantes (dégoûtantes), il fit littéralement cuire les chiens vivants avec des NIEMR à des niveaux de 50 à 100 mWatts/cm². » Il enregistra les brûlures, les fluides qui suintaient du cerveau et des yeux et le corps dont  la température monta à 106 – 108 ° F (41 – 42 ° C).

D’autres recherches confirmèrent le travail de Michaelson. Des effets aigus (grossièrement) furent observés à des niveaux légèrement au-dessus de la limite de sécurité fixée par Schwan. Il n’y eut pas, par exemple,  d’expérimentation financée par le programme qui fut conduite à des densités de puissance sous la limite. En d’autres mots, les effets non thermiques ne furent jamais étudiés.

Schwan fut subséquemment nommé président d’un comité de l’Institut des Normes nationales Américaines (ANSI) [5] , dont le but était de fixer une limite NIEMR ou industrielle. Il arriva sans surprise qu’ANSI accepta la position de Schwan et les 10 mW/cm² devinrent le niveau de sécurité pour les industries telles que les radars, les radios et autres où les employés seraient exposés aux équipements électriques.

Durant les 20 années suivantes, Schwan publia des douzaines de rapports et donna des centaines de conférences qui culminèrent par son élection à l’Académie Nationale des Ingénieurs.

Ce que disait Schwan, dans la plupart de ses rapports, fut qu’il n’y avait pas d’effet biologique connus venant des NIEMR en dessous de 10 mW/cm². Il y avait en fait des rapports, particulièrement venant de l’Union Soviétique, qui ne furent jamais reconnus par Schwan. La limite de Schwan vint uniquement de calculs basés sur des modèles non biologiques ou sur des tissus morts ; et toutes les expérimentations ultérieures furent simplement des rationalisations de cette limite, comme le souligna Marino.

Michaelson, aussi, déclara que tant que les niveaux des NIEMR étaient sous la limite de Schwan, ils étaient entièrement sûrs. Il se montra spécialement critique vis-à-vis des scientifiques soviétiques qui trouvèrent des effets non thermiques en dessous du niveau de Schwan et qui avaient des limites bien plus rigoureuses que celles des USA. Il dit que le tort fait à l’industrie et aux militaires venant de telles limites rigoureuses dépassait tout bénéfice proposé à la santé publique.

En 1965, la limite de sécurité d’exposition fixée pour le public en général en Tchécoslovaquie fut  de l’ordre des microwatts/cm², i.e. un millier de fois plus petite que celle fixée aux USA.

Les déclarations publiques de Michaelson lui ont apporté plusieurs nominations dans les comités de l’Académie Nationale des Sciences, à l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), à l’OTAN (Organisation du Traité de l’Atlantique Nord), à la Présidence du Bureau de la Politique des Télécommunications, à l’Institut de la Recherche de l’Electricité, etc.

Et Schwan et Michaelson furent les principaux témoins à charge instrumentaires au nom de l’industrie contre Marino et Becker.

Il se fait qu'au milieu des années 1960, l’industrie électrique en Amérique avait déjà obtenu des copies des études soviétiques sur les effets biologiques provenant des NIEMR des lignes hautes tension. La compagnie de distribution et de fourniture d’électricité américaine [6] , une des plus grande aux USA commissionna une étude aux scientifiques de l’Université John Hopkins dont les résultats furent autorisés à publication en 1967. Dans un exposé sommaire impliquant 11 (onze) travailleurs sur les lignes, 2 (deux) furent diagnostiqués avec un dénombrement réduit de sperme. Dans une seconde étude, des souris exposées aux NIEMR ne furent pas mises à mal, mais leurs descendants qui n’avaient pas été exposés furent arrêtés dans leur croissance. Plus aucune étude de suivi ne fut entreprise, et la requête introduite par le groupe de l’Université John Hopkins pour obtenir des études complémentaires fut refusée.

Lors d’une conférence internationale sur les lignes à haute tension, tenue à Paris en 1972, des ingénieurs soviétiques annoncèrent, pour la première fois à l’Ouest, qu’ils avaient effectué des recherches sur les effets des NIEMR sur des travailleurs et qu’ils en avaient conclu que ces ouvriers devaient porter des vêtements de protection. Ils rapportèrent des effets de réduction de la puissance (activité) sexuelle, et des effets sur le système nerveux central, sur le cœur et le système circulatoire.

L’industrie électrique autorisa la publication des traductions des rapports des soviétiques qui furent préfacés par Howard Barnes, un ingénieur de l’AEP, impliqué dans les études de l’Université John Hopkins. Les Soviétiques avaient étudié des centaines de travailleurs sur les lignes hautes tensions, alors que les études américaines ne portaient que sur 11 (onze) ouvriers. Et alors que l’étude américaine n’impliquait que des examens physiques, les Soviétiques avaient exécuté aussi bien des tests psychologiques que neurologiques.

Mais Barnes, dans son introduction, invoquait un argument qui est devenu par trop habituel aujourd’hui dans les débats sur les OGM. Il soulignait qu’il y avait 500 000 miles (800 000 km), en longueur totale de câbles de ligne à haute tension en Amérique, et qu’il n’y avait pas un seul rapport, pas un seul cas confirmé de quiconque ayant été tué ou rendu malade par les NIEMR en provenance de ces lignes électriques, donc qu’elles devaient être sures.

Comme dans le cas de la nourriture aux OGM, cette déclaration était basée sur le fait qu’il n’y avait pas eu d’étude faite sur les effets de personnes vivant proches des lignes à haute tension.

Ce fut à nouveau l’histoire qui veut que le révélé rende la lecture rivetée. Les découvertes des recherches furent supprimées et falsifiées. Des témoignages scientifiques firent défaut à se manifester ou les auteurs ne purent être contactés. Des commissions furent mises au placard par des scientifiques bienveillants avec l’industrie.

Marino, Becker et les citoyens gagnèrent, à la fin, au prix d’énormes coûts personnels. Ils empêchèrent une des deux grandes lignes à haute tension d’être construite, et la compagnie qui construisit la première annonça qu’elle ne construirait pas une autre ligne à 765 000 volts.

Le plus révélateur dans cet épisode entier, ce fut la façon dont Schwan défendit l’orthodoxie indéfendable. Il nia toutes les preuves scientifiques qui allaient contre ses calculs avec « a priori », calculs basés sur « les lois connues de la physique », et la supposition complètement fausse que les organismes vivants devaient être considérés comme non différents de la matière morte ou inanimée.

Comme Marino l’écrit : «… Schwan semblait voir les études [rapportant les effets non-thermiques des NIEMR] comme des mauvaises herbes dans le jardin des lois connues de la physique. Parce que les lois connues ne prédisaient pas les résultats des études, la réaction de Schwan fut de les dénigrer plutôt que d’assumer qu’il existait des lois inconnues ou une interprétation inconnue des lois connues…

Schwan n’était pas seul, l’institution scientifique avait jeté tout son poids derrière sa position jusqu’à ce qu’elle devienne intenable. Mais il y a eu peu de changement dans la façon scientifique de voir, depuis.

Jusqu’à ce jour, les limites de sécurité recommandées par l’autorité internationale, l’ICNIRP [7] ne prend pas en compte les effets non-thermiques, en dépit des preuves en augmentation des dangers pour la santé en provenance de tels effets.

Dans les années 1980, Marino pouvait déjà révéler les études rapportant les liens entre les NIEMR et la dépression et les suicides en Angleterre, et les cancers chez les enfants et les adultes au Colorado aux Etats-Unis. Les femmes au foyer en Oregon qui vivent dans les maisons avec des systèmes de chauffage radiant furent sujettes à des dangers accrus de cancer. En Suède, une corrélation fut rapportée entre le cancer chez les jeunes et la proximité des lignes à haute tension, dans la région de Stockholm. Une accumulation de tumeurs ovariennes rares et létales fut trouvée chez 5 (cinq) jeunes filles vivant près d’une ligne à 69 000 volts en Floride.

Une association similaire entre les NIEMR et le cancer fut rapportée à Wichita au Kansas. Des hommes et des femmes vivant dans des comtés comprenant des villes proches de bases de l’US Air Force [8] furent reconnus ayant plus de chance de contracter un cancer que les personnes vivant dans les mêmes comtés mais dans des villes non situées à côté de bases de l’US Air Force.

Finalement, une corrélation entre les couvertures électriques chauffantes et les avortements fut aussi rapportée.

Des rapports successifs depuis, incluant le dernier en provenance du Comité National de Protection Radiologique britannique [9] accepte le lien avec les leucémies d’enfants, coupent court au dessein de refuser toute conclusion solide basée sur l’absence « de toute preuve de mécanisme biologique ».

Cet complet avec les références peut être trouvé sur le site des membres de I-SIS.

Pour plus de détails scientifiques, contacter Le Dr Mae-Wan Ho : The Institute of Science in Society, PO Box 32097, London UK NW1 OXR 44 20 8731 7714 -  m.w.ho@i-sis.org.uk 

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[1] Zone située entre les lacs Supérieur, Michigan et Huron.

[2] NIEMR : Non ionising electromagnetic radiations.

[3] Projet Paperclip (projet agrafe): programme de récupération des scientifiques allemands ayant servi dans la recherche et les projets scientifiques de l’Allemagne nazie (Von Braun en fit partie).

[4] US Air Force : Armée de l’air américaine.

[5] ANSI : American  National Standards Institute.

[6] AEP : American Power Compagny.

[7] ICNIRP : International Committee for Non-Ionising Radiation Protection.

[8] US Air Force : Armée de l’air américaine.

[9] NRPB : National Radiological Protection Board.