Au Québec, les écoquartiers sont des secteurs urbains inno vés ou rénovés pour satisfaire des objectifs de développement durable. L’on y favorise l’architecture écologique ainsi que des services qui protègent l’environnement (transports en commun, recyclage et compos tage, jardins communautaires, production centralisée d’énergie renouvelable, etc.).
Il existe plusieurs exemples d’écoquartiers à travers le monde. La ville de Curitiba, capitale écologique du Brésil, a mis sur pied un service d’autobus efficace et abordable, utilisé quotidiennement par 75 % de la population d’un million de personnes, et dont le temps d’attente n’est que de deux minutes. Les élus plus « conscients » de leur environnement sont souvent à l’origine des projets les plus novateurs qui améliorent rapidement la qualité de vie de tous les résidants.
En région, des gens tout aussi conscientisés que leurs congénères urbains se font les promoteurs de nouveaux quartiers verts : les aménagements immobiliers écologiques. Animés par un désir authentique de faire progresser la collectivité, ils décident de relever le défi d’assumer un risque financier élevé. C’est le cas notamment de la famille Payette-Saint- Arnaud qui aménage l’Éco-quartier de feuilles en aiguilles, en Mauricie (mamaisonapex.ca), et de l’enseignant Michel Descôteaux, promoteur de l’écovillage Des Côteaux du lac, en Estrie (greenzoneverte.org/descoteauxdulac).
>> Découvrez l'article au complet d'André Bourassa