Avec toutes les bonnes intentions du monde, il y a quelques années, nous avions, à l’Ordre des architectes du Québec (OAQ), formulé une demande importante à la Régie de l’énergie du Québec. Nous demandions que soit permise l’interconnexion entre le réseau d’Hydro-Québec et les systèmes d’autoproduction d’énergie renouvelable (éoliennes, panneaux photovoltaïques, microturbines hydroélectriques, etc.). L’argument principal était que le développement de cette industrie serait favorisée et que le processus pourrait devenir aisé, voire banal.

Or, depuis le lancement de l’option tarifaire de mesurage net par Hydro-Québec, force est de constater que ces objectifs sont loin d’avoir été atteints. En effet, en un an, seulement sept clients y ont adhéré! Supposons que, convaincue de la pertinence de son programme Novoclimat, l’Agence de l’efficacité énergétique n’aurait accrédité que sept maisons. Nul doute que ce programme serait revu et que son marketing serait accru. Avec les énormes moyens dont dispose Hydro-Québec, il est à souhaiter qu’elle simplifie et bonifie cette option tarifaire. À l’heure actuelle, Hydro-Québec facture 451,50 $ aux autoproducteurs pour inspecter leur installation et pour installer un compteur bidirectionnel. De plus, la société d’État ne fait que créditer les kilowattheures (kWh) dirigés vers son réseau, au lieu d’offrir un prix alléchant qui reflé-terait la grande valeur écologique de l’électricité propre. Rien de très incitatif

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Faire le plein de vent et de soleil
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