Îlots de chaleur, smog, congestion routière, manque d’espaces verts : comme citadins, nous nous heurtons à des problèmes environnementaux propres à la ville que nous habitons. Le développement urbain des dernières décennies, axé sur la voiture, pose aujourd’hui des défis dont les solutions sont en bonne partie liées à notre mode de consommation, à l’aménagement du territoire, ainsi qu’à la construction de bâtiments plus écologiques. Ce mode de développement, bien qu’encore embryonnaire, est en plein essor. Il reste néanmoins beaucoup d’obstacles à surmonter. À titre d’exemple, j’aimerais vous entretenir de l’évolution d’un projet auquel ma conjointe et moi travaillons depuis plusieurs années : la coopérative Coteau vert, présentement en construction dans le quartier Rosemont – La Petite-Patrie, à Montréal.
La genèse
En 2002, nous étions quelques jeunes décidés à faire construire un bâtiment résidentiel avec des normes environnementales élevées, mais dont les logements resteraient abordables. Grâce aux démarches entreprises par certains organismes, dont le Groupe de ressources techniques (GRT), Bâtir son quartier, le logement social a pu faire partie de la remise en valeur du site. Huit ans plus tard, soit l’automne prochain, nous pourrons enfin emménager dans notre habitation qui compte 95 unités, auxquelles s’ajoute un immeuble de 54 logements communautaires baptisé Un toit pour tous. Les bâtiments occupent tout un pâté de maisons qui encadrera une immense cour intérieure servant de parc à l’ensemble des résidants.
>> Découvrez l'article au complet