Nous savons tous que les parements minéraux (brique, pierre naturelle ou béton, chaux, etc.) sont les plus durables pour les murs extérieurs, certains pouvant durer des siècles s’ils sont posés et entretenus dans les règles de l’art. Toutefois, leur prix plus élevé n’en fait pas le premier choix pour la majorité des consommateurs. 

« Quand les gens se construisent, ils n’ont peut-être pas nécessairement les moyens de choisir des finitions coûteuses, alors ils se disent qu’éventuellement, ils vont devront rénover », explique Micheline Gaudreau, architecte retraitée de Victoriaville, tout comme son mari et ancien associé André Bourassa. C’est pourquoi bon nombre de ces consommateurs installeront, par exemple, un revêtement de vinyle ou de CanExel, un mélange de fibre de bois ainsi que de résine et de cire compressées à haute pression, et qui s’avère deux fois moins cher que le lambris de bois massif.

Toutefois, est-ce le meilleur choix pour votre portefeuille, votre maison et l’environnement? J’ai discuté de revêtements extérieurs avec mes grands amis Micheline et André qui est l’ancien président de l’Ordre des architectes du Québec et le cofondateur du Rendez-vous des écomatériaux. D’ailleurs, André donnera une conférence sur les revêtements extérieurs le 15 novembre à Montréal, dans le cadre de la Journée conférence que j’organise sur la rénovation saine et écologique (maisonsaine.ca/formations). 

Le Carré des Officiers, 51 logements construits à Nantes, est construit en béton de chanvre fini à la chaux. © Wall-Up Préfa

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