
Dans mon récent article sur l’urbanisme solaire et la transition vers des villes nourricières, je soulevais que cette approche favorise l’optimisation des cultures en pleine terre, ou à l’intérieur de serres que l’on souhaite plus écoénergétiques. L’arrivée de la belle saison peut donner le goût de se lancer dans l’aventure du jardinage, mais aussi d’envisager de devenir l’heureux propriétaire d’une serre ou d’un solarium. Afin d’éclairer votre réflexion sur le sujet, le présent article aborde les différentes installations qui permettent d’étirer la saison horticole. J’espère ainsi éclairer votre réflexion sur le sujet.
Extension de la saison
La culture sous abri permet évidemment au jardinier de produire des plantes plus hâtives au printemps et des plantes plus tardives en automne, ceci afin d’allonger la période d’approvisionnement en aliments frais et locaux. Or, les végétaux n’ont pas tous les mêmes besoins, les conditions optimales variant d’une espèce à l’autre. Par exemple, la laitue bénéficie d’une température minimale de 4,4 °C et le haricot requiert plutôt 10 °C. La planification culturale et la manière dont vous abordez le choix des cultures, sans oublier la période de production, permettent d’établir les conditions à rencontrer afin d’obtenir le meilleur véhicule pour se rendre à destination.