Architecture solaire passive, isolation de chanvre, haute efficacité homologuée Novoclimat, cuisine écolo, matériaux sains, captage de l’eau de pluie, atténuation du radon et des champs électromagnétiques : un couple des Laurentides réalise un rêve de longue date dans un écovillage. 

« Quand on entre côté nord, on arrive au rez-de-chaussée, et on peut descendre au rez-de-jardin », explique Loïc. © Loïc Nunez

En 2006, Aurore et Loïc ont quitté le sud de la France après être tombés en amour avec la Belle Province où ils sont venus réaliser leur rêve d’accession à la propriété. « Au Québec, on a pu se développer dans tous les sens du terme : spirituellement, économiquement et professionnellement », confie Loïc en entrevue.

Outre le coût de la vie plus abordable au Québec, il cite une autre raison pour laquelle ils ont quitté la mère patrie et qui affectait particulièrement Aurore qui a été formée en relation d’aide à Montréal. « Le niveau de violence en France était devenu tellement grand – violence physique, mais aussi violence verbale et violence psychologique, autant dans la rue qu’au travail. Je ne m’en rendais pas compte, évidemment, mais une des premières choses que ma conjointe m’a dite, c’est : ‘Bien là, je peux me balader dans la rue et personne m’embête, personne me regarde de travers. Je peux revenir en métro la nuit et je ne risque rien. Qu’est-ce qui se passe? C’est pas normal!’’ En tout cas, on est bien ici! ».

Début mai, ils emménageaient dans la maison de leurs rêves à Sainte-Lucie-des-Laurentides. Belle, saine, écologique et utilisant l’énergie solaire passive, elle a été construite par l’équipe de Philippe Lefebvre qui dirige Toundra Construction, de Val-David.

Il s’agit de la troisième maison de Loïc et Aurore (lire la liste des produits et fournisseurs ci-dessous). Les deux premières, construites clés en main, étaient des plus classiques. Conçue et bâtie davantage sur mesure, celle-ci est « mieux pensée, mieux construite, dit Loïc. Les deux premières, je les ai trouvées quand même de qualité, on était bien contents. C’étaient des constructeurs de dimension familiale, on avait aussi une belle relation avec eux, mais ils étaient dans la construction standard. » 

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