Maison usinée bâtie par Larix Construction © Annie Fafard 

Depuis quelques années, les conditions économiques reliées à la construction d’une maison ne font qu’empirer : hausse astronomique du coût des matériaux, de la main-d’œuvre, des appareils de tout genre, des services, etc. 

Pire encore, la hausse des taux d’intérêts hypothécaires vient littéralement multiplier ces augmentations, restreignant de plus en plus l’accès à la propriété. Pour un prêt hypothécaire de 500 000 $, le versement mensuel est de 3 502 $ par mois à 7 % d’intérêt. Pour un prêt à 2 %, le calculateur de paiement hypothécaire de Desjardins estime plutôt le paiement à 2 117 $! Sur une période de 25 ans, on parle donc d’une différence énorme de 415 446 $ (1 050 624 $ - 635 178 $)! On parle pourtant de la même maison et du même confort pour l’acheteur… Tout cet argent ira plutôt aux banques! En ajoutant le fait que la même maison aurait probablement coûté 30 % moins cher il y a quelques années à peine, l’acheteur moyen en 2024 a de quoi à être démoralisé! 

Pour beaucoup de personnes qui économisent depuis des années pour leur maison de rêve, le budget disponible ne permet plus d’arriver à cette vision, qui était pourtant possible il y a à peine quelques années… Il est donc tout naturel de chercher des pistes de solutions qui permettraient d’accéder au rêve initial. Plusieurs se tournent vers l’industrie de la maison usinée, qui offre des promesses plus qu’alléchantes : maison de meilleure qualité, potentiellement moins chère, plus rapide à installer et plus écologique. 

Mais est-ce vraiment le cas?

Cet article évaluera si la maison préfabriquée respecte ces promesses ou si au contraire, la maison traditionnelle (construite de A à Z sur le chantier par un entrepreneur) représente plutôt la meilleure option pour un acheteur en 2024.

Cet article est réservé à nos abonnés !
Vous voulez lire la suite ?
Connectez-vous Abonnez-vous