Plus d'un demi-million d'enfants japonais âgés de 12 à 18 ans seraient accros à l'internet, si bien que le ministère de l'Éducation veut leur payer un séjour dans des camps de « jeûne digital » où ils n'auront accès à aucun appareil sans fil ni accès au Web. Coupé de leur monde virtuel, ils seront encouragés à « avoir des communications réelles avec les autres enfants et les adultes », rapporte l'International Digital Times. En Corée du Sud, où 100 % de la population détient un compte internet, 975 000 personnes furent traitées pour le cyberdépendance en 2009.
En Californie, le centre Digital Detox offre le même genre de retraite débranchée. On les encourage à faire du sport et à jouer à des jeux de société, et des psychologues et des psychiatres les aident à briser leur cyberdépendance. Les autorités affirment que celle-ci est responsable de l'augmentation des troubles du sommeil et de l'alimentation chez les jeunes et les cas extrêmes ont mené à des symptômes de dépression et des phlébites dus au manque d'exercice.
Cette cyberdépendance seraient notamment due au fait que les radiations des micro-ondes et autres radiofréquences émises par les antennes et appareils sans fil activent des opioïdes endogènes au cerveau. Ces neurotransmetteurs ont des propriétés semblables à celles de la morphine, notamment au chapitre de la la motivation et de la perception de la douleur.
Détails :
Japan to fight Internet addiction with 'fasting camps'
Internet ‘Fasting Camps’ In Japan Will Treat Web-Addicted Kids By Forcing Them To Socialize Outdoors