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Hausse fulgurante des cancers de la peau, titre le site de TVA nouvelles ce matin, les cas ayant plus que doublé depuis 1990, surtout chez les jeunes. « On peut très souvent prévenir le cancer de la peau en se protégeant mieux du soleil et en évitant les lits de bronzage », affirme  le Dr Prithwish De, épidémiologiste à la Société canadienne du cancer.

Par contre, l'épidémie de cancer de la peau n'est pas qu'une affaire de coup de soleil, selon une étude signée en 2004 par les dermatologues suédois Örjan Hallberg et Olle Johansson, de l'Institut Karolinska. Ceux-ci ont découvert une « forte connexion entre le démarrage des émissions radio en FM (fréquence modulée) [en 1955] et l'accroissement de mortalité venant de mélanomes malins de la peau dans tous les pays étudiés). Le fait que la mortalité par mélanome commence à augmenter plus tôt que l'incidence implique qu'un facteur environnemental autre que les rayons du soleil affecte la probabilité de survie des patients... Nous pensons que ce facteur environnemental est le rayonnement électromagnétique des radiofréquences (RF) qui est capable d'affecter la fonction propre de réparation des cellules et des mécanismes du système auto immunitaire dans le corps humain. Cette conclusion est appuyé par d'autres études... »

Par exemple, le développement des cancers de la peau spontanés ou induits par le benzopyrène sont accélérés par les micro-ondes de 2450 mégahertz (2,45 gigahertz), fréquence utilisée par les téléphones cellulaires, selon une étude de chercheurs polonais publiée dans BioElectroMagnetics en 2005.

La stimulation de la croissance du cancer par l'exposition à long terme aux micro-ondes des radars et des systèmes de téléphonie mobile fut également démontrée en 2011 dans une autre étude est-européenne.

Ces auteurs recommandent d'ailleurs de réviser à la baisse de toute urgences les lignes directrices d'exposition aux micro-ondes et de réduire l'exposition excessive au minimum conformément au principe de précaution. C'est d'ailleurs en 2011 que le Centre international de recherches sur le cancer a classé les radiofréquences de « peut-être cancérogènes » en raison du risque accru de cancer du cerveau associé à l'usage intensif du cellulaire à long terme.