Tous les experts s'entendent : la meilleure façon de réduire les effets nocifs des champs électromagnétiques (CEM) est de diminuer son exposition à ces champs, notamment en s'éloignant des appareils, antennes, câbles et autres sources qui en émettent. Mais cela devient de plus en plus difficile avec la prolifération du Wi-Fi et l'installation des compteurs et réseaux soi-disant « intelligents ». Il pourrait bientôt être même impossible de se réfugier sans blinder nos bâtiments si le projet fou de Wi-Fi spatial se concrétise. Le président de Tesla Motors, Elon Musk, veut offrir des services Internet abordables partout en lançant des centaines de petits satellites. D'ailleurs, en Angleterre, Facebook teste déjà des drones gros comme des 737 pour brancher des régions isolées à l'Internet, selon le Daily Mail. C'est la concrétisation du pire cauchemar du nombre croissant de personnes électrohypersensibles, qui ne tolèrent plus d'être exposées sans cesse aux radiofréquences de façon prolongée. (Lancer des centaines de satellites serait même catastrophique pour la couche d'ozone, selon une nouvelle coalition opposée à ce projet insensé.)
Résonance à contre-phase
Heureusement, il existe une invention qui permet de se créer sa propre « zone blanche » portative qui annule les méfaits des CEM : les produits EMF-Bioshield, conçus en 1990 par l'ingénieur suisse Jacques Surbeck. « Il est inutile de vouloir combattre une technologie utilisée à leur plus grand plaisir par plus des deux tiers des habitants de la planète, dit ce chercheur qui s'intéresse à l'électrosmog depuis 1980. Par contre, il devient nécessaire de se protéger des méfaits de ces ondes. Ne serait-il pas opportun de rappeler la nocivité des rayons X qui tuaient les radiologues, au siècle dernier, jusqu'à la trouvaille du tablier de plomb avec lequel, aujourd'hui encore, tous les cabinets de radiologie sont équipés? On ne combat pas la technologie en prétendant la supprimer, mais en apprenant à se protéger de ses méfaits, ce qui en permet l'utilisation sécuritaire. »
Les produits EMF-Bioshield contiennent un mélange de terres rares — des oxydes ferreux correspondant aux éléments 57 à 71 du tableau périodique des éléments chimiques de Mendeleïev. Ces éléments, suspendus dans un liquide dans le cas des sphères EMF-Bioshield, émettent une résonance dite à contre-phase qui protège l'énergie vitale des êtres vivants en rendant biocompatibles les CEM créés par l'homme, explique M. Surbeck.
C'est ce qui fut démontré avec la caméra GDV (sigle anglais signifiant « visualisation par décharge gazeuse ») mise au point en 1995 par Konstantin Korotkov, professeur de physique à l'Institut de recherche fédéral de culture physique de Saint-Pétersbourg, en Russie (détails de ce rapport). « Ce qui pose problème, c'est que les ondes soient fragmentées », explique Jacques Surbeck. En effet, pour rentabiliser les bandes de fréquences qu'ils achètent à coups de millions de dollars, les compagnies de télécommunications utilisent des ondes découpées, pulsées, qui permettent de desservir plusieurs utilisateurs sur la même ondes porteuse, dit-il. Or les êtres vivants, qui ont évolué depuis des millions d'années en s'adaptant aux ondes naturelles qui sont continues et linéaires, n'ont pas réussi à s'adapter à ces nouvelles ondes fragmentées qu'ils perçoivent comme des agresseurs qui déclenchent en eux une cascade de réactions électrochimiques défensives documentées par des centaines de chercheurs, dont l'oncologue parisien Dominique Belpomme.
J'ai parlé de l'invention de Jacques Surbeck pour la première fois dans l'article « Se protéger des écrans nocifs », publié dans La Maison du 21e siècle à l'hiver 2008. Comme vous, j'étais sceptique, car il y a beaucoup de puces et autres produits soi-disant « anti-ondes » sur le marché et qui donnent un faux sentiment de protection aux gens qui abusent du cellulaire. Mais on ne compte plus le nombre de témoignages de personnes hypersensibles qui sont soulagées grâce aux produits EMF-Bioshield. Lire notamment (en cliquant ici) celui de l'infirmière québécoise Guylaine Sallafranque (qui mentionnait aussi par courriel le besoin de suppléments et de cures (lire notre entrevue sur comment se désintoxiquer avec Brian Clement de l'Institut Hippocrate), et celui d'une ancienne directrice administrative d'un hôpital parisien, Christine C.
Témoignage d'un médecin
Il est rare qu'un médecin recommande publiquement un dispositif permettant de se protéger des effets néfastes des CEM, mais c'est ce qu'a fait en septembre 2014 la Dre Nathalie Calame, qui pratique la médecine intégrative à Colombier, en Suisse. Dans une lettre, elle raconte l'histoire d'une patiente, Nadège Fl.., alors âgée de 20 ans, atteinte d'électrohypersensibilité (diagnostiquée par le Dr Dominique Belpomme qui traite aujourd'hui plus de mille personnes devenues intolérantes aux CEM). La Dre Calame écrit que Nadège « a été rapidement et très efficacement aidée » par la sphère portable qui protège des radiofréquences émises par les antennes et les appareils sans fil. « Le phénomène est réversible, ajoute Dr Calame, car Nadège sent immédiatement son hypersensibilité resurgir quand elle ne porte pas sur elle un de ces dispositifs protecteurs. » Nadège a également envoyé une lettre de témoignage à M. Surbeck, qui dirige la Société d'exploitation industrielle et commerciale (SEIC), établie à Genève en 1969 et certifiée ISO 9001/2008 pour son contrôle de la qualité. Elle y raconte qu'elle ne pouvait plus aller à l'école ni sortir en public. Elle vivait en recluse depuis 18 mois, car les radiofréquences émises par les appareils sans fil et les antennes lui donnaient des maux de tête terribles. « Depuis fin mai, je porte toujours sur moi la sphère de résonance EMF-Bioshield et c'est un vrai miracle pour moi, a-t-elle écrit. Ma vie a radicalement changé. Je peux à nouveau vivre normalement... à 20 ans (et) envisager de reprendre mes études et profiter de la vie comme tout le monde. » Et Jacques Surbeck de me confier : « La mère de Nadège m'a téléphoné pour me remercier d'avoir rendu une vie normale, non seulement à sa fille, mais à toute une famille. Elle en pleurait d'émotion en me disant : Merci! »
Un test québécois
Pour en avoir le cœur net, j'ai fait tester la minisphère EMF-Bioshield de 50 mm à porter sur soi par une connaissance, Suzanne Lavoie, de Val-Morin, dans les Laurentides. Travaillant très près d'un modem Wi-Fi et de deux compteurs intelligents au bureau, sa santé ne cessait de décliner. « Au point où j'en étais, je me suis dit à moi-même : ‘'Je vais y passer'', raconte-t-elle. J'ai perdu plus de la moitié de l'épaisseur de mes cheveux, de plus la peau de mon cuir chevelu est anormalement très sèche… (et) je ne la ressens presque plus. » Elle affirme également que ses muscles étaient tendus, fatigués et endoloris, que sa tête ressentait une pression douloureuse, « comme si elle était prise dans un étau », que ses yeux réagissaient « comme si une aiguille les piquait, les perçait, puis ils se plissent sous la pression », que ses nerfs, « comme un métal brûlant », semblaient subir « une électrocution continue ». C'est donc sans préjugé et avec une certaine curiosité qu'elle s'est mise à porter cette sphère dans sa poche. Résultat : « J'ai senti à la tête un alignement progressif, une dépressurisation de mes nerfs tendus, surchargés et sous haute tension. Par la suite j'ai ressenti une sensation de bien-être ans tout mon corps, une libération, mon épuisement s'est dégagé subtilement. J'ai tout de suite apprécié le calme, la paix et la qualité de mon sommeil. L'effet est très visible et rapide. » Un jour, elle a oublié sa sphère à la maison (je lui ai conseillé de la porter sur elle le plus souvent possible). « Je n'y ai pas pensé au début, jusqu'à ce que je ressente des maux de tête. » Le seul inconvénient qu'elle a remarqué : la sphère contient un liquide et elle a gelé cet hiver, perdant sa forme parfaitement ronde. « Mais elle reste fonctionnelle, dit Suzanne. C'est une merveille, un coup de cœur contre les ondes électromagnétiques! »
Origines de cette invention
Tout a débuté en avril 1980, alors qu'un biologiste à l'emploi de Jacques Surbeck constate une augmentation de mortalité de plus de 200 % chez des cultures cellulaires qu'il avait laissées sur son bureau durant une fin de semaine. Il remarque qu'elles ont été exposées aux CEM émis par son écran cathodique d'ordinateur qu'il avait oublié d'éteindre. Dix ans de recherches plus tard, Jacques Surbeck développe la technologie A-Nox qui élimine les effets biologiques nuisibles des CEM pulsés. Son entreprise commercialise d'abord le dispositif EMF-Bioshield©S2 consistant en deux petites sphères de plastique que l'on colle sur l'écran d'ordinateur.
Cette invention lui a valu une demi-douzaine de distinctions internationales dont cinq médailles d'or, notamment du jury scientifique international du Salon international des inventions de Genève, en 1992 et 2011, du Kuwait Science Club, en 2011. Elle est d'ailleurs l'une des rares protections contre l'électrosmog dont les études ont fait l'objet d'une cinquantaine de communications scientifiques, notamment dans le Journal of International Society of the Built Environment (septembre-octobre 2001), et de congrès, dont le 27e congrès international sur la santé au travail, tenu au Brésil en 2003. Jacques Surbeck explique que les bienfaits de ses produits ne se mesurent pas avec un lecteur de CEM, car celui-ci ne réduit pas l'intensité des ondes. « Seules des cellules vivantes ou l'appareil de visualisation par décharge gazeuse (GDV) du professeur Korotkov ont la capacité de montrer ces effets », explique l'inventeur.
Par exemple, il m'a fait parvenir un article paru dans Pour la vie, magazine officiel de l'Association suisse des donneurs de sang. On y explique que les globules rouges du sang humain sont particulièrement sensibles à une polarisation électromagnétique provoquée par les ondes des téléphones cellulaires. Cet article illustre ces effets et les bienfaits d'une protection adéquate. Après 10 minutes de conversation au cellulaire tout en étant protégé par la puce EMF Bioshield©TEL, le sang « vivant » prélevé qui est examiné au microscope ne montre aucune anomalie. Puis, après 10 minutes de conversation sans protection, on constate une agglutination des globules rouges, ce qui diminue le transport d'oxygène et augmente le risque de thrombose, d'infarctus, d'accident vasculaire cérébral, etc. Les gens incommodés par un compteur intelligent pourraient ressentir les mêmes bienfaits avec la protection et voir de leurs yeux l'effet lors de tels tests de sang vivant après 30 minutes d'exposition, avec puis sans son dispositif protecteur, affirme M. Surbeck. « Si vous ne voulez pas toucher au sang, reproduisez l'expérience effectuée par des écolières danoises montrant les effets nocifs des ondes Wi-Fi sur des pousses de cresson. C'est un peu plus long, mais tout aussi efficace…et démonstratif. »
L'effet de l'invention de M. Surbeck sur des élevages de drosophiles — la petite mouche des biologistes — fut aussi examiné dans un grand laboratoire officiel de Paris. « Le responsable ne me permet pas de citer son nom, par crainte de se voir supprimer ses crédits de recherche comme cela a été fait envers le professeur Ledoigt à l'Université de Clermont-Ferrand, pour avoir "osé" publier sur la nuisance biologique des ondes des téléphones portables sur des plants de tomate. Vous constaterez que si ces élevages ont (sous protection de notre sphère) une mortalité moyenne de ± 35 %, conforme à leur mortalité naturelle, cette mortalité passe à + 85 % dès qu'ils sont exposés aux ondes WiFi sans la protection de notre sphère de résonance EMF-Bioshield©WiFi. Déjà en 2002 nous avons publié dans un rapport (ci-joint) l'information sur ces ondes qui cassent l'ADN humain mais que nos éléments de résonance à contre-phase permettent de rendre inoffensives, comme le démontrent toutes nos expérimentations. »
Coûts et durée de vie des produits offerts
En plus des systèmes de protection pour ordinateurs, téléviseurs et jeux vidéo à écrans plats ou cathodiques, aujourd'hui, M. Surbeck commercialise divers produits qui font quotidiennement leurs preuves chez des milliers de personnes :
• des puces de 20, 35 et 60 mm (respectivement environ 60 $, 85 $ et 130 $, livraison incluse) qui se collent sur un cellulaire ou une tablette pour neutraliser la nocivité biologique des ondes qu'ils émettent;
• et des sphères de 50 et 75 mm (environ 400 $ et 620 $). La plus petite se porte sur la personne et crée « une bulle de protection sur un rayon de plus ou moins un mètre » autour d'elle (donc 2 m au total); la plus grosse se place au centre d'une pièce et couvre un rayon d'environ ± 9 m. On la place entre la source Wi-Fi et les personnes à protéger, car elle rayonne (comme le fait un miroir quand il est frappé d'un rayon lumineux) mais en contre-phase, ce qui permet de « boucher-les-trous » entre les fragmentations des ondes et de « relinéariser » l'onde, ce qui la rend biocompatible comme le sont toutes les ondes naturelles non ionisantes.
Leur effet est temporaire, car « la cohésion moléculaire des composants se fatigue et finit par ne plus accrocher les molécules actives », explique M. Surbeck. La durée de vie utile est d'environ deux ans dans le cas des sphères et de trois ans pour les puces, « ce qui a été constaté, mais non encore expliqué », fait remarquer M. Surbeck. La sphère est livrée dans une boîte d'aluminium « pour éviter une usure prématurée, dans la boîte, elle dort », ajoute l'inventeur. « Dans les puces, les nanoparticules des éléments de résonance sont figées dans le substrat, alors que dans les sphères elles sont en suspension dans un liquide qui ne leur donne aucune stabilité mécanique, d'où une plus grande sensibilité-fragilité-efficacité par rapport aux agressions environnementales. »
Par ailleurs, Suzanne Lavoie a remarqué que sa sphère est devenue toute noire à la base. M. Surbeck explique : « Dans certains cas, il y a une telle concentration d'ondes que cela précipite les molécules contenues dans le liquide. Pour pallier ce phénomène, il faut secouer la sphère pendant 20 à 30 secondes 1 ou 2 fois par semaine. »
Un bémol
J'ai aussi reçu par courriel un témoignage d'un lecteur, Gilles Caron, qui habite à Otterburn Park, en Montérégie, et affirme au sujet de la sphère EMF-Bioshield : « Ce produit s'est avéré totalement inefficace pour un de mes amis électrohypersensible. » Or, également par courriel, Guylaine Sallafranque m'a expliqué : « Les produits de monsieur Surbeck sont excellents, j'aurais beaucoup de difficulté à vivre sans eux depuis que je suis habituée à vivre dans un environnement sain au niveau électromagnétique à la maison, mais j'ai dû faire autre chose pour arriver à vivre en bonne santé. Même si nous achetons des protections qui sont vraiment efficaces, nous devons tout de même revoir beaucoup de choses dans notre manière de vivre et d'être afin de rétablir notre harmonie santé. L'exposition aux ondes fragmentées épuise nos systèmes, et bien que les protections soient efficaces, nous avons besoin d'une supplémentation. Mais cette dernière ne peut se faire qu'avec des essais, et nous devons nous ajuster constamment selon les réponses du corps. Cela demande aux gens d'apprendre à écouter leur corps afin de ressentir les différents messages, mais aussi les effets par exemple d'un supplément, et d'apprendre à diminuer leur niveau de stress et de faire certaines cures. Depuis des années, je m'intéresse à cela, car pour ma propre survie j'ai dû entamer un long processus qui m'a conduite à expérimenter beaucoup de cures, de produits, à lire plusieurs livres sur le sujet, etc., de telle sorte qu'aujourd'hui je sais que je peux aider d'autres personnes, mais uniquement si les gens comprennent que c'est un processus. »
Et M. Surbeck d'ajouter : « Il est regrettable que l'ami éléctrosensible de monsieur Caron n'ait pas cru devoir me demander le pourquoi de cet échec, qui peut avoir plusieurs causes. Une des plus classiques est d'ensacher la sphère dans un sac qui comporte des molécules métallique constituant ainsi une cage de Faraday. Celle-ci, bloquant toute onde, inhibe l'action réverbérante de la sphère de résonance, qui devient alors inefficace, comme le fait sa boîte d'emballage. »
Pour en savoir davantage
Interview avec Jacques Surbeck publiée dans le magazine Le Monde économique en octobre 2014 Ses produits sont vendus sur le site suisse emf-bioshield.com