Récemment mon éditeur préféré, André Fauteux, m’a demandé d’écrire sur un sujet quelque peu différent des autres que j’ai rédigés pour lui jusqu’ici.
Il s’agit de la déclaration de suicide dans le contexte de la vente d’un immeuble. Le site Educaloi du gouvernement du Québec comprend un article très instructif là-dessus. En voici un extrait :
« Obligatoire ou non : mieux vaut être honnête
Lorsque vous signez un contrat de courtage avec un courtier immobilier pour vendre votre maison, le formulaire Déclaration du vendeur sur l’immeuble doit être rempli. Il inclut une question précise au sujet d’un suicide ou d’une mort violente qui aurait eu lieu dans la maison. Si vous ne répondez pas, ou que vous répondez en déformant la réalité, vous induisez les acheteurs en erreur. Vous vous exposez alors à une poursuite de leur part.
Si la vente intervient sans l’intermédiaire d’un courtier immobilier, le formulaire Déclaration du vendeur sur l’immeuble n’est pas obligatoire. Rien ne vous oblige alors à mentionner le suicide ou la mort violente. Mais si l’acheteur manifeste des craintes particulières, ou encore s’il pose des questions, vous devrez répondre sans mentir ni faire preuve de réticences.
Les deux cas concrets ci-dessous ont d’ailleurs donné lieu à des compensations pour les acheteurs… »
Cette clause existe depuis 2012. Évidemment, si le courtier ne pose pas la question, le vendeur ne répond pas, mais cela ne lui enlève pas sa responsabilité légale, car il lira éventuellement la déclaration du vendeur qu’il doit remplir et signer.
Je vous réfère à deux articles à cet effet qui clarifient cette situation et donnent également les détails de jugements devant la cour dont voici les liens web :
Le karma d'immeuble
Dans mon métier, j’ai eu à faire des interventions en Feng Shui dans plusieurs habitations cossues du grand Montréal. Je fais également de la radiesthésie. J’ai eu comme clientes des agentes d’immeubles conscientes de la « mémoire des murs » dans les édifices. Elles savaient que certains immeubles ne se vendaient pas à cause des histoires tragiques qui s’y étaient vécues. Il ne s’agissait même pas de suicides, mais malgré cela les maisons souffraient comme si elles avaient des choses à raconter. J’appellerai ce contexte le « karma d’immeuble » et croyez-moi, j’en ai vu de toutes les sortes.
Le seul cas de mort que j’ai eu à gérer se retrouvait sur une terre qu’un client promoteur immobilier voulait acheter. Il voulait s’assurer de pouvoir trouver une veine d’eau assez puissante pour desservir le nombre d’habitations pouvant être construites sur cette terre. Je raconte les détails de cette histoire au chapitre 27 « La mémoire de la terre » (page 285) de mon livre Paroles Angéliques, tome II : Le chemin vers ma guérison (Louise Courteau éditrice, 2001). Un homicide y avait eu lieu. Je ne suis pas intervenue dans ce contexte car mon client n’était pas propriétaire. En effet, il investiguait les terrains à vendre pour savoir s’il y avait un potentiel de desserte en eau avec un puits communautaire. Beaucoup plus tard, j’ai su ce qui s’était passé, par ce client qui avait pris le temps de faire ses recherches sur ce lieu. Il y avait apparemment eu une production illicite d’alcool de contrebande avec un alambic et un policier de la GRC avait disparu dans l’enquête de cette affaire. Je me vois me rendre chez les gens de la GRC et leur raconter ce que j’ai perçu… Dans ce genre de situation, on ne fait rien à moins que le propriétaire nous le demande. Il existe un code éthique spirituel non écrit queseuls ceux qui connaissent les conséquences de non-respect vont suivre à la lettre.
J’ai aussi rencontré des cas de fantômes dans un établissement où je donnais un atelier de cinq jours. Je me rappelle le premier soir : je suis dans la chambre de cette auberge sur le point de m’endormir et j’entends les pas de quelqu’un qui vient vers moi et s’assied sur le lit. Je ne vois personne mais je sens sa présence et le poids de son énergie. Je lui dis de me ficher la paix, que j’ai besoin de dormir et que je règlerai son cas demain. Il s’est en allé. Bon, j’ai l’habitude de ces contextes un peu loufoques. Le lendemain matin, je demande à l’aubergiste s’il avait un fantôme dans son royaume. Il répond : « Merde, il n’a pas le droit de pénétrer dans la maison. » Je lui demande alors quelle est l’histoire de cet emplacement et il me raconte une histoire abracadabrante où un homme s’est fait avoir dans une transaction louche. Il est mort peu de temps après sans avoir eu le temps de digérer son humiliation. Le groupe qui m’accompagnait et moi avons servi de « notaires spirituels » pour aider ce fantôme à traverser vers la lumière. Nous avons fait une méditation de groupe qui créait un vortex ascendant vers celle-ci pour montrer le chemin à ce fantôme emprisonné par sa propre colère et son sentiment d’injustice. Cet événement m’a rappelé le film Ghost avec Patrick Swayze et Demi Moore.
À une autre époque, je suis allée en vacances au Nouveau-Brunswick, pays de mes origines. Je suis dans la belle campagne et j’aperçois une jolie maison verte qui semble inhabitée. Je suis attirée par cette maison et je ne sais pas pourquoi. Je débarque de ma voiture et en fais le tour. Plus tard, je me renseigne au village si elle est à vendre. La personne qui me répond me raconte une histoire de mésententes autour d’un héritage. La maison est en train de dépérir. Elle a mal. Elle m’interpelle. Mais mieux vaut faire attention à ces maisons qui sont vendues à travers des successions, car elles peuvent être teintées d’un karma familial non réglé et difficile à dénouer. Le nettoyage vibratoire de ce genre de lieu se fait de manière similaire aux cas précédents, par la méditation avec un bol tibétain en métal ou un bol de cristal.
Chaque fois que j’ai un dossier de « nettoyage » d’un lieu, je demande toujours aux propriétaires et à l’agent d’immeuble d’être présents de manière passive tout en ayant l’intention d’aider au nettoyage. J’apporte toujours avec moi un bol de cristal (à fréquences harmoniques) afin d’aider au dégagement des vibrations nocives « coincées » par le vécu des gens dans l’habitation.
Un jour j’ai reçu une demande intéressante d’une courtière en immeuble. Elle m’appelle et me dit qu’une maison ne se vend pas et qu’elle a besoin d’énergies positives. Elle a discuté avec les propriétaires et leur a suggéré que j’organise un de mes ateliers dans cette maison. Sitôt dit sitôt fait. L’atelier se donnait sur deux fins de semaine et le thème en était « le karma familial », sujet de mon prochain livre qui sortira bientôt aux Éditions ADA. Croyez-le ou non, à la fin du quatrième jour, vers 16 h 30, la cloche de la porte principale se met à sonner. Heureusement, la courtière responsable de la vente de la maison suivait l’atelier. Elle alla donc répondre. Un couple qui « passait par là par hasard » a pris la chance de sonner pour la visiter. C’était la première visite demandée depuis des lunes. Allez donc comprendre. Tous les participants étaient stupéfaits, voyant la magie à l’œuvre, même s’ils ne l’ont pas achetée.
Dans quelques maisons dont j’ai fait le Feng Shui, il est arrivé que certaines pièces soient évitées par les résidents parce qu’ils s’y sentaient mal. Je me rappelle entre autres d’une salle de bains, la pièce la moins fréquentée de la maison. Je me suis alors posée la question tout haut : « Mais qu’a-t-il bien pu se passer là-dedans? » Lorsque nous posons une question à la VIE, elle a toujours tendance à nous répondre. J’ai eu des visions d’abus sur une femme qui se réfugiait dans cette pièce en verrouillant la porte pour échapper aux colères de son époux. Il y a eu d’autres cas où les enfants avaient aussi été violentés dans leurs chambres respectives. Les gens qui meurent à la maison d’une maladie grave et souffrante peuvent aussi laisser des traces « dans les murs ». Il est donc impératif de faire faire un nettoyage de la maison à cet effet.
Pour toute transition de vie, je suggère toujours de faire un nettoyage de l’habitation en appliquant des règles de Feng Shui. J’entends par transition l’arrivée d’un nouvel enfant, le départ d’un enfant devenu adulte, un nouvel emploi, un mariage, un divorce, la perte d’un être cher, un accident majeur (surtout avec handicap physique), un burnout ou une dépression, une maladie de longue durée ou mortelle, même la retraite, etc.
Le Feng Shui, avec l’outil du Bagua, consiste à positionner et à aménager les pièces selon leur relation avec les neuf aspects de la vie (amour, réputation, prospérité, santé, carrière, etc.). Les zones, les couleurs, les formes et le positionnement des objets émettent des ondes qui agissent sur chaque pièce et les êtres qui les habitent. Voir ci-dessous la grille référentielle du Bagua, basée sur les données du livre Feng Shui, transformez votre espace changez votre vie, Karen Rauch Carter, Édition ADA, 2002.
Le Feng Shui : exemple appliqué à la maison
Le bagua : positionnement des pièces de la maison et leur relation avec les neuf aspects de la vie.
Les zones, la forme des objets et les couleurs agissent sur chaque pièce.
ProspéritéCouleurs : violet, pourpre, vert rouge, l’or Objets : symboles d’abondance, l’eau en mouvement, plantes à feuilles rondes, objets mobiles Partie du corps : hanche | Célébrité et réputationZone du feu Couleur : rouge Formes : triangulaires, pointus représentant l’élément Feu tels : lumière, objets rouges, objets triangulaires, et en bois (alimente le feu) Objets verts, rectangulaires et colonnaires, les symboles du feu tels, vitraux, le coin de nos animaux de compagnie, les plantes, photos et souvenirs de célébrité, liste des souhaits personnels. A éviter : objets noirs, l’eau, les miroirs, les objets ou symboles qui n’ont rien à voir avec vous. Partie du corps : yeux | Relations et amourCouleurs : rose, rouge, blanc Objets de puissance : miroirs, chandelles, fleurs fraiches, , les objets rouges Partie du corps : tous les organes majeurs |
FamilleZone du bois Couleur : vert Forme : rectangulaire, colonnaire, vertical Objets : représentant l’eau, noirs et/ou ondulés À éviter : métal, blanc, rond Partie du corps : pieds | Chi : santé et autres situationsZone de la terre Formes : carré, horizontal, plat Couleurs : Jaune, tons terreux Objets feu, rouge et pointus À éviter : bois, vert, colonnaire Parties du corps : toutes les parties du corps qui n’ont pas été mentionnées dans le reste du tableau | Créativité et enfantsZone du métal Couleurs : blanc, Forme : ronds, saillants Objets : terre, jaune, plats ou carrésEx. : Bibelots en forme d’œuf Symboles d’enfants À éviter : le feu les objets rouges ou pointus Partie du corps : bouche |
Aptitudes et connaissanceCouleurs : bleu, noir, vert Partie du corps : mains | CarrièreZone de l’eau Couleur : noir Formes : ondulés, formes libres Objets : métal, blanc, rond À éviter : terre, jaune, plat ou carrés Partie du corps : oreilles | Bienfaiteurs et voyagesCouleurs : gris, noir, blanc, Partie du corps : tête |
Un autre cas intéressant s’est présenté : une habitation cossue du grand Montréal avec cour arrière donnant sur le fleuve Saint-Laurent et avec une piscine creusée en béton. Comprenez ici que je suis engagée par la courtière en immeuble pour mes talents en nettoyage énergétique, mes connaissances en Feng Shui et mes talents de géobiologue. Cette habitation avait un problème technique. Il y avait une infiltration d’eau assez particulière au sous-sol. Ce problème devait être résolu avant la vente. S’agissait-il de la montée des eaux du fleuve ou de la nappe phréatique? Située bien au-dessus du niveau de l’eau, cette maison n’avait pas de sous-sol en coque de bateau étanche, comme c’est le cas des constructions en zone inondable. Je me suis demandé si le fond de la piscine, plutôt près de la maison, était fissuré parce que sa partie la plus basse était environ à la même profondeur que les empattements de la maison. Je me suis donc mise à questionner la copropriétaire car monsieur était absent. J’ai découvert deux choses. Premièrement, la vente se faisait dans un contexte de divorce. Il me vint alors à l’esprit la phrase suivante que tout le monde connait : « C’est la goutte qui fait déborder le vase. » Deuxièmement, on m’a dit qu’il fallait remplir la piscine à des intervalles réguliers. Dans ce genre de « nettoyage énergétique », il faut souvent regarder la situation de manière systémique avec les deux hémisphères du cerveau. Dans ce cas, le mariage du rationnel technique et de la lecture intuitive était nécessaire afin de suggérer aux spécialistes qui devaient « arranger le problème » une option des plus plausibles sans toutefois ignorer toute autre possibilité. Dans cette histoire, il m’était évident que les émotions des occupants débordaient sur le bâtiment.
Il existe aussi des contextes où des liens parents et enfants (devenus adultes) se transposent sur des ventes d’immeubles de ces derniers : pouvoir sur sa progéniture, peur de perdre le contrôle sur un fils ou une fille ou vice versa. Il en reste un goût amer dans l’ambiance de l’habitation et cette dernière a tendance à attirer une clientèle qui aura le même profil de manipulation. Qui se ressemble s’assemble…
M. Fauteux m’a aussi demandé de vous expliquer dans cet article comment j’étais devenue « clairvoyante » et il a choisi ce mot pour me décrire. Comment vous décrire la chose? Du plus loin que je me rappelle j’ai toujours été comme « ÇA ». Je dirais comme Obélix que je suis tombée dedans quand j’étais enfant, mais je crois que c’est de naissance. Ma mère m’a souvent dit que j’étais comme ma grand-mère…
Ce n’est qu’à l’époque de socialisation scolaire que je me suis rendue compte que les autres ne voyaient pas ce que je voyais ou que je ressentais. Mais je n’en ai jamais fait de cas jusqu’au moment où j’ai rencontré quelqu’un de pareil à moi. Cela décoiffe! Toute ma vie a ainsi basculé. Pour les curieux, tout est expliqué dans la première série de livres que j’ai écrite qui s’intitule Paroles Angéliques tomes I, II et III, dont le tome I (épuisé en français) est seulement disponible en anglais sous le titre Owner’s Manual for the Soul. Réf : www.coachingcreatif.com
Pour en savoir davantage
Histoires de hantises, Mireille Thibault, Louise Courteau édictrice, 2005.
La maison aux esprits et aux murmures, Annie Wilder, AdA, 2007.
Les espaces sacrés, Denise Linn, AdA, 2005.