L'usage d'une hotte à haute efficacité d'extraction est vitale pour prévenir des problèmes de santé si l'on cuisine au gaz naturel. Photo : Eising/Corbis
L'usage d'une hotte à haute efficacité d'extraction est vitale pour prévenir des problèmes de santé si l'on cuisine au gaz naturel. Photo : Eising/Corbis
En hiver, l'air intérieur de 55 à 70 % des maisons où l'on cuisine au gaz naturel sans ventilation excède les limites américaines sur le monoxyde de carbone et le dioxyde d'azote dans l'air extérieur, selon une étude californienne récemment parue le 1er janvier dans la revue Environmental Health Perspectives (EHP), publiée par le ministère américain de la Santé. Pour prévenir les risques d'allergies, d'asthme et d'autres maladies ainsi que des décès prématurés dans des millions de foyers, il serait important d'utiliser des hottes de cuisine à haute efficacité d'extraction des polluants vers l'extérieur, concluent les auteurs qui oeuvrent à l'Université Stanford et au laboratoire national Lawrence Berkeley. Selon EHP, le tiers des Américains cuisinent au gaz naturel et plusieurs évitent d'utiliser leur hotte de cuisine car elle est bruyante et parce qu'ils veulent éviter d'évacuer de l'air chaud en hiver. Les auteurs disent qu'on peut réduire la pollution intérieure en cuisinant à l'électricité. L'industrie développe aussi des hottes plus silencieuses et à récupération de chaleur. Par ailleurs, le même numéro d'EHP présente un excellent dossier sur la pollution sonore générée par les grandes éoliennes. Ils traitent de gens qui ont dû abandonner leur maison car une turbine située à moins de 1 500 pieds leur causait des maux de tête, des étourdissements, de l'insomnie et de l'acouphène (bourdonnement dans les oreilles). Ces symptômes peuvent aussi être causés par l'interférence électromagnétique (électricité sale) et les courants vagabonds terrestres générés par les grandes éoliennes, selon le rapport Wind Turbines Make Waves : Why Some Residents Near Wind Turbines Become Ill, du professeur ontarien Magda Havas. En 2006, l’Académie nationale française de médecine affirmait qu'il serait souhaitable, par précaution, « que soit suspendue la construction des éoliennes d'une puissance supérieure à 2,5 MW situées à moins de 1 500 mètres des habitations », « tant que l'étude épidémiologique de ces nuisances sonores n'a pas été réalisée ». Autres nouvelles en vrac Sur Écohabitation.com Lectures