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Source : https://emagazine.com/ditch-the-gas-guzzler/

Selon le cabinet de conseil en environnement Ricardo, 46 % de l'empreinte carbone totale d'un véhicule électrique (VÉ) est générée avant même qu'il n'ait parcouru un kilomètre. En gardant votre vieille voiture, vous éliminez l'impact environnemental de la fabrication d'un véhicule.

Une question importante se pose : les effets négatifs sur l'environnement de la fabrication des batteries de VE sont-ils plus importants que les avantages ?

Un rapport de CarbonBrief conclut qu'aux États-Unis, l'empreinte carbone des VÉ est inférieure à celle des voitures à essence d'occasion en quatre ans environ et inférieure à celle des voitures neuves en deux ans environ. Les VÉ sont également bénéfiques pour l'environnement car ils éliminent les émissions de gaz d'échappement et offrent de meilleures économies de carburant que les voitures à essence.

Bien que la durabilité des VÉ dépende en fin de compte de la combinaison d'énergies renouvelables dans le réseau où vous vivez, même avec le pourcentage actuel d'énergies renouvelables aux USA, conduire des VÉ a tendance à être bénéfique. Plus vous rechargez votre voiture avec de l'énergie renouvelable (comme notre hydroélectricité), mieux c'est. »

En 2016, l'étude Comparaison véhicules électriques et des véhicules à essence dans le contexte québécois était publiée à la demande d'Hydro-Québec par le Centre international de référence sur le cycle de vie des produits, procédés et services (CIRAIG). Ce Centre a réalisé une évaluation comparative du cycle de vie des véhicules électriques et des véhicules conventionnels dans le contexte québécois. Les impacts potentiels ont été évalués sur la base des indicateurs suivants : la santé humaine, la qualité des écosystèmes, le changement climatique, l’épuisement des ressources fossiles et l’épuisement des ressources minérales.

Résultats

La plupart des impacts environnementaux des véhicules électriques sont liés à leur fabrication. Avec les véhicules conventionnels, c’est leur utilisation qui génère le plus grand impact. En fait, au moment de l’achat, les impacts des véhicules électriques sont plus importants que ceux des véhicules conventionnels. Cependant, après avoir parcouru 300 000 km, les véhicules électriques ont de 55 à 80 % moins d’impact que les véhicules conventionnels. Ces valeurs excluent l’indicateur d’épuisement des ressources minérales, qui favorise les véhicules conventionnels. Les impacts des véhicules varient en fonction d’un certain nombre de facteurs tels que leur masse, leur efficacité énergétique et leurs conditions d’utilisation. Cette étude a procédé à une évaluation exhaustive de l’influence de ces facteurs. Dans l’ensemble, les résultats diffèrent en fonction des conditions d’utilisation et de la distance parcourue. Plus la distance parcourue est longue, plus l’avantage des véhicules électriques est grand. Ainsi, les véhicules électriques représentent un meilleur choix environnemental que les véhicules conventionnels dans un contexte québécois.  

L'addenda au rapport d’évaluation comparative du cycle de vie sur les impacts environnementaux potentiels des véhicules électriques et des véhicules conventionnels dans le contexte québécois évalue les impacts de l’utilisation de différents mélanges d’électricité pour recharger un véhicule électrique.