Le physicien Paul Héroux dirige le programme de santé au travail à la faculté de médecine de l'Université McGill.
Le physicien Paul Héroux dirige le programme de santé au travail à la faculté de médecine de l'Université McGill.

Le professeur Paul Héroux, directeur du programme de santé au travail à la faculté de médecine de l'Université McGill, affirme dans une vidéo soumise à Santé Canada le 3 juillet 2014 que les lignes directrices canadiennes sur l'exposition aux radiofréquences sont inadéquates pour protéger la santé publique.

Et ne manquez pas l'excellente conférence de 33 minutes prononcée en février 2015 par ce physicien qui fut invité par les Amis de la Terre de Québec : Exposition aux radiofréquences, une menace pour la santé sous-estimée? 

Avec son étudiante Ying Li, Paul Héroux a découvert dans son laboratoire que de très faibles champs magnétiques domestiques (fréquence 60 Hertz) provoquent des changements métaboliques qui peuvent causer des cancers, du diabète et des maladies neurologiques, en plus de rendre les tumeurs plus malignes, notamment en arrachant des chromosomes aux cellules. « Nous sommes convaincus que cela se réflétera dans les taux de cancer », dit-il.

Ces effets se produisent à des niveaux d'exposition qui sont des milliers de fois inférieurs aux limites suggérées par le Code de sécurité 6 que les provinces ont le loisir d'adopter ou non. Paul Héroux croit que ces effets sont aussi causés par les radiofréquences jusqu'à 10 gigahertz ou davantage. 

Ce physicien rappelle que des pays comme la Russie ont déjà adopté des lignes directrices 100 fois plus sévères que le Code de sécurité 6.

Voici son étude effectuée sur des cellules cancéreuses humaines :
Extra-low-frequency magnetic fields alter cancer cells through metabolic restriction