Certaines huiles essentielles diffusées de façon contrôlée dans un bâtiment ont un effet létal sur les bactéries pathogènes, selon une thèse de doctorat en architecture soumise en 2005 par l’ingénieure chimiste suisse Marie-Cécile Pibiri.
Intitulée Assainissement microbiologique de l’air et des systèmes de ventilation au moyen d’huiles essentielles, cette thèse conclut que la diffusion sous forme gazeuse, même à faibles doses, des huiles parmi les plus actives (sarriette des montagnes, thym à thymol, origan vulgaire et cannelle écorce) « contribuerait valablement :
− au confort des occupants en améliorant la perception de l’air ambiant,
− à la prévention des contaminations microbiennes indésirables,
− à l’assainissement microbiologique de l’air et des systèmes de ventilation. »
Pour lire sa thèse : https://maisonsaine.ca/wp-content/uploads/2013/08/EPFL_TH3311.pdf
Merci à l’aromathérapeute québécois Maurice Nicole, directeur de l’Institut d’aromathérapie scientifique, pour ces informations.
Nous publierons sous peu un autre article sur la lutte aux moisissures à l’aide d’huiles essentielles. D’ici là, n’oubliez pas qu’il faut avant tout corriger les sources d’humidité excessive à l’origine de l’infestation.
Pour plus d’informations, lire le guide de la SCHL Nettoyer sa maison après une inondation et contacter également Pierre Tremblay de la compagnie d’assainissement naturel Saintair et l’un des pionniers nord-américains de l’aromathérapie, Mikaël Zayat de Zayat Aroma.
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