L’appareil « ressemble à un aquarium végétal », a déclaré le multimillionnaire Mitch Garber lors du passage du Pierre Nibart à l’émission de télé Les Dragons, diffusée le 20 juin dernier. « Notre appareil sera distribué en magasin en décembre », confie-t-il.
L’appareil « ressemble à un aquarium végétal », a déclaré le multimillionnaire Mitch Garber lors du passage du Pierre Nibart à l’émission de télé Les Dragons, diffusée le 20 juin dernier. « Notre appareil sera distribué en magasin en décembre », confie-t-il.

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Dominique Bauduin cultive et admire son potager multicolore nouveau genre à l’année dans le confort de son salon. L’OGarden Smart est un électroménager du 21e siècle qui permet de cultiver simultanément 90 plantes comestibles 100 % bio dans un espace très compact. De quoi récolter quotidiennement parmi une trentaine de variétés de plantes à feuilles et de petites grimpantes.

« J’adore mon OGarden, je trouve ce meuble de culture bien pratique. Facile à entretenir, il est toujours propre parce qu’on n’a pas de terre à ajouter, et ça j’apprécie, dit Dominique, une thérapeute en médecine chinoise qui habite à Lévis avec son fils Pierre Nibart, concepteur de l’OGarden et copropriétaire de Manufacture OGarden. Avant je n’avais ni le temps, ni la patience, ni la main verte. Pourtant, en deux mois j’ai des plants matures que je mets dans mes plats chauds et froids à chaque repas. Prendre soin de mes plantes est devenu un moment de détente et de profond bonheur pour moi. Et pour elles, dans mon salon, c’est l’été tout le temps! » 

Cet appareil breveté est si facile d’utilisation que Dominique dit n’avoir qu’une seule chose à contrôler : ses petits enfants. « La cueillette de ce drôle de jardin d’abondance est leur grand plaisir, mais je dois les surveiller sinon ils boufferaient toutes les salades! »

Comment ça fonctionne 

L’OGarden Smart comprend d’abord un meuble dans lequel on fait germer 30 semis déjà incorporés dans des capsules de terreau engraissé. Lorsqu’ils sont assez grands, soit deux à trois semaines plus tard, on les transfère dans un petit tambour rotatif (29 po de diamètre x 16 po de large) où ils terminent leur croissance. Environ quatre à six semaines plus tard, ils sont prêts à être récoltés ou taillés, chose que Dominique aime faire avec sa menthe, son fenouil ou son persil qui prennent alors de l’expansion, tout comme les tendres feuilles de laitue, de basilic ou de chou chinois qu’elle cueille aux deux jours. La roue contient 20 boîtiers dans lesquels on n’a qu’à déposer les capsules.

« Chaque boîtier peut recevoir trois plantes en quinconce. Elles ont de la place pour croître parce que les trous ne sont pas alignés, explique Dominique. Au début j’en mets 30 dans la roue, dans un boîtier sur deux, pour mieux les surveiller, et j’en ajoute au fur et à mesure qu’elles poussent. Après ça elles ne demandent qu’à être cueillies régulièrement et inspectées pour voir si des feuilles sont fanées. Il n’y a pas d’autre entretien, juste de l’admiration : l’autre jour, mes capucines se sont toutes ouvertes en même temps, c’est le bonheur! » La capucine est lumineuse, prolifique, les feuilles et les fleurs sont comestibles.

L’arrosage est automatique et dure environ 90 minutes par jour. Une lampe à diodes électroluminescentes (DEL) éclaire le tout et le tambour tourne très lentement (une rotation aux 24 minutes). Le mouvement et la gravité fortifient les plants en pleine croissance. Un voyant s’allume quand l’ajout d’eau est requis, entre une semaine et dix jours selon la maturité de la production.

« Un programme automatique gère le tout, relate Pierre Nibart. Nous avons choisi des espèces de plantes qui ont plus ou moins les mêmes besoins d’arrosage. » L’ampoule, qui tout comme la roue est programmée pour être allumée 14 heures par jour, a une durée de vie de 8,5 ans et elle vaut une cinquantaine de dollars, dit-il. La puissance totale de l’appareil est de 120 watts, pour une consommation d’électricité quotidienne de 1,68 kilowattheure (environ 15 cents) par jour ou 55 $ par an. 

 Les kits de capsules de terreau et semis OGarden gonflent en absorbant l'eau tout en la retenant ainsi que la terre.
Les kits de capsules de terreau et semis OGarden gonflent en absorbant l'eau tout en la retenant ainsi que la terre.

Historique et rentabilité

Manufacture OGarden a lancé la première version de cet appareil à l’automne 2016 grâce à une campagne de sociofinancement qui a permis de récolter 110 000 $ en 30 jours. Le modèle d’origine, dont le meuble à semis accueillait 60 plants, coûtait 1 695 $ et comprenait une ampoule fluocompacte mais pas d’arrosage automatique. De plus, de l'eau et de la terre s'en échappait parfois. Lancé cet été, l’OGarden Smart règle ces problèmes. Il se vend 995 $ et il est en promotion jusqu’au 4 octobre à 795 $, incluant 30 capsules et semis.

Les ensembles de plants reviennent à environ 50 cents l’unité et il s’agit d’espèces qui coûtent jusqu’à cinq fois plus cher à l’épicerie. Par exemple : 30 capsules de fines herbes (thym, persil, basilic, aneth, ciboulette, coriandre, menthe et capucine) sont offertes à 14,94 $ ou 36 capsules de fruits (piment, fraise, tomate, haricot et capucine) à 19,95 $. Si on récolte 60 plants par mois dès le deuxième mois en économisant environ 2 $ par plant, l’OGarden se rentabilise facilement en six à huit mois, selon Pierre Nibart, dont l’entreprise garantit les pièces de l’appareil pendant un an. 

Pour sa maman, au-delà de permettre de jardiner facilement à l’année, l’invention de fiston est même un élément de décoration inspirant : « Le meuble est design, et la roue de l’OGarden, pleine de variétés de plantes comestibles, ajoute beaucoup de cachet et de beauté à ma maison. Sa rotation est visible, ça respire, j’aime l’énergie que ça dégage ».

Témoignage d’Andréanne Tardif, de Québec :

 « Nous utilisons l’OGarden depuis plusieurs mois déjà et il a changé la façon dont nous consommons nos légumes. Nous mangeons beaucoup plus de verdure depuis que nous l’utilisons. Maintenant nous savons d’où proviennent nos légumes et nous avons la satisfaction de manger des produits sains pour la santé. Ils ne viennent pas de la Chine ou du Mexique. Le plus génial dans tout ça, c’est d’arriver à la maison en plein mois de janvier et de pouvoir bénéficier d’une séance de luminothérapie à tous les coups, c’est tellement bon pour le moral.

« Une autre chose qui est incroyable, c’est de faire son propre pesto avec son basilic frais ou se faire une bonne salade avec les légumes de l’OGarden en plein milieu de la saison hivernale. Les légumes sont tellement plus goûteux… ce n’est pas comparable avec ceux que l’on retrouve en épicerie. Finalement, voir mon fils courir vers l’appareil, en arrivant à la maison pour voir si les légumes ont poussé, me laisse sans mots. Bref, l’OGarden a changé notre vie, il nous garantit une meilleure qualité de vie et nous permet de nous créer de bonnes habitudes de vie. »

https://ogarden.org